De 1606 à 1840, l'étude X est établie rue Saint-Denis, au voisinage de l'église Saint-Leu-Saint-Gilles. Depuis le milieu du XIXe siècle, elle est installée boulevard Bonne-Nouvelle. C'est sans doute dans la perspective d'acquérir une clientèle aisée en ce quartier dynamique vers 1840 qu'a lieu ce déménagement.
Au XVIe et au XVIIe siècle l'étude est essentiellement fréquentée par des artisans, nombreux dans cette paroisse et dont les actes reflètent l'activité quotidienne de ce quartier populaire : beaucoup de baux, de contrats d'apprentissage par exemple, mais aussi quelques actes plus originaux, comme un désistement d'une instance en réparation d'injures. On y trouve également quelques actes passés par la veuve de Germain Pilon dont la fontaine orne toujours ce qui fut le charnier des Innocents, ainsi qu'un accord sur le cens et les droits seigneuriaux passé entre les chanoines de la collégiale Sainte-Opportune et la congrégation des prêtres de la Mission établie à Saint-Lazare (23 mai 1635).
Après le déménagement de l'étude, la typologie documentaire change un peu et si l'étude compte le médecin Claude Bernard dans sa clientèle, de nombreuses minutes témoignent plutôt de la fièvre immobilière autour de nouveaux lotissements à bâtir. Elle est aujourd'hui installée 8 puis 13, rue Auber.
Le Minutier central des notaires de Paris conserve les minutes de l'étude X à partir de l'année 1606.L'étude X a versé jusqu'au 31 décembre 1944 (2020).