30, rue la Boëtie, 75008 Paris
Les minutes de cette étude ont été versées aux Archives nationales (2013) jusqu’au 31 décembre 1938, mais elles ne sont pas encore cotées. Leur communication en salle de lecture n’est donc pas encore possible.
Si Jean Muret, le premier titulaire de l’étude est installé rue Comtesse-d’Artois, de 1585 à 1614, ses successeurs instrumentent rue de la Vieille-Draperie en la Cité de 1616 à 1776. Par la suite, elle déménage rue de la Vieille-Draperie, dans la Cité, de 1616 à 1776. Mélite Lemire transporte alors l’étude rue des Déchargeurs où elle demeure jusqu’en 1823. Elle est alors transférée rue des Filles-Saint-Thomas avant d’être installée sur les boulevards : boulevard des Italiens jusqu’en 1870, puis boulevard Haussmann jusqu’en 1909. L’étude déménage alors rue du Faubourg-Saint-Honoré. Elle se trouve aujourd’hui rue de la Boétie. Au XVIIe siècle, cette étude est celle des habitués du Palais. Elle est spécialement abondante et précieuse pour la connaissance du commerce des livres par les inventaires de libraires qui y sont conservés. L’église Sainte-Madeleine-en-la-Cité, la communauté des monnayers de la Monnaie, celle des bouquetières, celle des greffiers des bâtiments sont également clientes de l’étude. La Compagnie des Indes y passe ses constitutions de rente de 1759 à 1768. Pour le seul mois de mai 1838 sont passés à l’étude des actes de constitutions de sociétés ayant pour objet de fabriquer des fils de lin et de chanvre, d’exploiter le système de l’appareil Gautier pour fabriquer du sucre indigène, d’utiliser la nouvelle machine à vapeur de rotation de Kinkelin et Cie, ou de lancer les bitumes Dez Maurel dans les départements méridionaux et en Algérie.
Le Minutier central conserve les minutes de l’étude XXXIV à partir de l’année 1585.
Les minutes de cette étude ont été versées aux Archives nationales (2013) jusqu’au 31 décembre 1938, mais elles ne sont pas encore cotées. Leur communication en salle de lecture n’est donc pas encore possible.