Du XVIe au XIXe siècle, cette étude est installée rue Saint-Jacques. En 1842, elle s'installe rue de Grenelle-Saint-Honoré et, après quelques déménagements dans ce même quartier, 5, rue du Louvre. Elle s'est installée au XXIe siècle 137, rue de l'Université.
Une partie des actes de la fin du XVIe siècle provient de notaires installés près de la porte Saint-Honoré et de la place de Grève. Lorsqu'elle se situe sur la rive gauche, cette étude peut compter sur la clientèle des nombreux collèges avoisinants : Cambrai, Champagne, Navarre, Sainte-Barbe, Sorbonne... Entre 1610 et 1613, on note de nombreux protestants parmi les clients du notaire Nicolas de Beaumont, sans doute leur coreligionnaire. Dès cette époque, nombre de sculpteurs, imprimeurs, typographes, enlumineurs, peintres fréquentent l'étude.
C'est ainsi qu'on remarque la présence de Philippe de Champaigne et Charles Lebrun, le 28 mars 1672. Cette tradition artistique et intellectuelle perdure au XIXe siècle, on trouve alors des scientifiques, médecins, savants divers (testament du 4 novembre 1867 et inventaire après décès du 26 mars 1868 de Jean Bernard Léon Foucault, physicien, connu pour son célèbre pendule) et encore au début du XXe siècle comme en témoigne un acte concernant la société Hachette (13 juin 1903). En avril 1786, une maison et différents terrains appartenant à l'abbaye Saint-Victor sont cédés via un prête nom au comte de Buffon. Ils permettront d'accroître le Jardin des Plantes futur Muséum d'histoire naturelle. On peut aussi signaler le contrat de mariage du taxidermiste Emile Deyrolle (3 avril 1861). Le 27 janvier 1894, l'étude reçoit le testament de Georges Bellio, l'un des premiers collectionneurs de toiles impressionnistes. Le Minutier central conserve les minutes de l'étude XLIX à partir de l'année 1500.L'étude a versé jusqu'au 31 décembre 1940 (2020).