Les minutes de cette étude ont été versées aux Archives nationales (2013) jusqu'au 31 décembre 1938, mais elles ne sont pas encore cotées. Leur communication en salle de lecture n'est donc pas encore possible.
On découvre d'abord cette étude itinérante dans la Cité de 1632 à 1653. En 1658, elle est installée dans une maison sur le pont Marie, qui s'écroule avec deux arches du pont lors d'une crue de la Seine. Le clerc principal périt dans la catastrophe, mais on put retrouver des malles contenant les papies de l'étude. L'étude s'installe île Saint-Louis de 1682 à 1713. Elle passe alors sur la rive droite, rue Saint-Honoré, qu'elle quitte pendant la Révolution pour aller rue Gaillon, près de l'Opéra. Mais, dès 1798, elle retraverse la Seine : ses domiciles sont successivement rue du Bac (1798-1869), rue de l'Université (1869-1887) et, enfin, boulevard Saint-Germain. Au XVIIe siècle, on relève des actes concernant Jacques Bénigne Bossuet (1665). Le 18 septembre 1816, Chateaubriand proteste devant notaire contre la confiscation de sa brochure "La Monarchie selon la Chartes". En 1858, la Ville de Paris, représentée par Haussmann, vend des terrains au notaire Février. En 1883 y est déposé le testament de Gustave Doré et, en 1898, un acte sous seing privé entre la Société d'ethnologie de Paris et le comité central de l'Alliance scientifique universelle.
Le Minutier central conserve quelques minutes de l'étude LX datées de 1558 et 1559, puis des séries complètes à partir de 1632.L'étude LX a versé jusqu'au 31 décembre 1938 (2020).