Installée rue Saint-Antoine à partir de 1671, l'étude reste fidèle à cette adresse et, malgré quelques déplacements au fil de cette voie, elle ne déménage qu'en 1896 pour le boulevard Beaumarchais. Les inventaires après décès de personnages importants y sont conservés, comme celui du cardinal de Retz ou du contrôleur général des finances Machault d'Arnouville. Des artistes y sont aussi présents comme Manet ou Offenbach. L'étude est surtout connue pour avoir reçu le dépôt du testament et des codicilles de Victor Hugo.
La rue Saint-Antoine étant également un quartier d'artisans, les actes les concernant sont assez nombreux comme les contrats de mariage par exemple. Les hôtels particuliers de la paroisse Saint-Paul expliquent de même la présence de quelques marchés de construction comme d'ailleurs la présence de parlementaires, tels des membres de la famille Bragelongne, Saint-Mesmin ou encore Cheverny. Enfin, cette étude compte plusieurs notaires parmi sa clientèle au XVIIe siècle comme Jean Michel le Chanteur, Thomas Morin, Jean Joseph Boutet, Thomas Claude Caigné ou Pierre Duchesne.
Le Minutier cconserve les minutes de l'étude LXXXIX à partir de l'année 1671.L'étude LXXXIX a versé jusqu'au 31 décembre 1938 (2020).