La date de naissance n'est pas connue. Il s'agit de la date d'entrée dans la profession.
Jérôme Louis Trudon (étude CVII) est notaire rue Saint-Antoine, où il succède en avril 1765 à Pierre Claude Melin. Fils de Louis Trudon, commissaire enquêteur au Châtelet, quai de Bourbon, mort en 1777 (AD/XXc/106). Il est le frère du notaire Jean-Baptiste Trudon de Roissy (étude XXXVI). C'est d'ailleurs Jérôme Louis qui dépose le testament de ce dernier, mort le 1er juillet 1779 (MC/ET/XXXVI/567, 5 juillet 1779).
Il épouse Marie Hélène Delamarre le 16 avril 1759 (Y//400, insinuation en date du 24 juillet 1762).
Jérôme Louis Trudon, notaire honoraire depuis 1785 - il a cédé son office en août 1785 à Pierre Nicolas Godefroy -, et sa femme quittent Paris en 1790 pour prendre les eaux à Bourbonne, puis se rendent à Nancy et Belfort, avant de gagner Soleure, en Suisse, inquiets des effets de la Révolution, comme en témoigne le dossier de demande de radiation de la liste des émigrés déposé par son neveu, Jean-Baptiste Louis François Delamarre (F/7/5651/8, dossier 19). Marie Hélène Delamarre meurt à Soleure le 30 juillet 1791. Louis Jérôme quitte Soleure pour Bedorf près Ravensburg en Souabe, où il meurt le 26 janvier 1799.
Des papiers appartenant à Trudon ou relevant de son office sont saisis durant la Révolution pendant son émigration (conservés en T//35), comprenant notamment le terrier de la seigneurie de Thieux (Seine-et-Marne), un registre des dépôts faits au notaire, des comptes de la fabrique de l'église Saint-Paul et des éléments relevant du Grand bureau des pauvres ou encore de la Bourse commune des notaires de Paris, ainsi que des papiers de famille sur des maisons à Paris et à Roissy ou encore au Tremblay (Seine-et-Oise)...