Les dates d'existence de la personne ne sont pas connues ; les dates indiquées sont ses dates d'exercice en tant que notaire
V/1/356 pièce 103, 27 juin 1748 : lettres de provision d'office.
Claude Pierre Fourestier est né à Paris, baptisé à Saint-Merri le 9 décembre 1714.
Il est marié à Madeleine (ou Marie Madeleine) Camus.
Il est pourvu de ses lettres de provision d'office le 27 juin 1748, après avoir acquis le 18 juin 1748 l'office de Dominique Crestiennot (étude XXXIII).
Claude Pierre Fourestier a un oncle, Charles Fourestier, directeur du bureau des cautionnements des fermes générales. Ce dernier teste, le 7 juin 1760, en faveur des trois filles mineures du notaire (MC/ET/LXXVIII/738).
En difficulté financière, le notaire vend son office de quartinier de la Ville de Paris, il vend également son office de notaire, à René Poultier, qui devient le notaire séquestre des créanciers (MC/ET/XXXIII/538, 10 février 1761). Il y a séparation de biens entre Fourestier et sa femme. En 1761, plusieurs actes du type quittance de rachat et subrogation de rentes sur l'hôtel de ville par Honoré Cheris, bourgeois de Paris, à René Poultier, avocat en parlement, notaire successeur de Fourestier, et notaire du séquestre des biens de ce dernier, viennent témoigner de ces difficultés (MC/ET/XXXIII/540, 25 septembre 1761 ; MC/ET/XXXIII/541, 10 octobre 1761). Le 1er septembre 1761, Marie Madeleine Camus est également signataire d'une rente et quittance de rachat à René Poultier (MC/ET/XXIV/776). Par sentence du Châtelet du 2 avril 1763 est nommé un tuteur des filles mineures pour recueillir partie des créances de leur grand oncle Charles Fourestier sur leur père (Arch. nat., Y/ 4851/A).