Journaliste et historien, Pierre-Sébastien Laurentie (1793-1876) est en 1817 professeur de rhétorique au collège Stanislas et en 1818 répétiteur de littérature à l’Ecole polytechnique. En 1818, il épouse Joséphine Henrion. En 1822, il devient chef des bureaux de la librairie et des théâtres à la préfecture de police. Il devient inspecteur général de l'Université en 1823 dans le contexte de de reprise en main et de contrôle de l'Université par le régime, mais il est destitué en 1826 en raison de son opposition au ministère Villèle. Il fonde, en 1831, le journal le Courrier de l’Europe qui disparaît avec les lois de 1835. Il dirige ensuite la Quotidienne, qui prend le nom d’ Union monarchique et d’ Union en 1848, et dont il reste jusqu’à sa mort le rédacteur en chef. Favorable à un légitimisme parlementaire et légaliste, il est pour le serment à Louis-Philippe permettant de présenter des candidats aux élections. Il échoue. Très proche du comte de Chambord, il inspire sa pensée politique. En 1849-1850, il est nommé membre de la commission chargée de préparer la nouvelle loi sur l’enseignement secondaire (loi Falloux du 15 mars 1850). Il meurt à Paris le 9 février 1876.
Il est l’auteur d’une Histoire de France en huit volumes (1841-1843).
Notice d'autorité BnF
François Laurentie est le petit-fils de Pierre-Sébastien Laurentie.
Notice Wikipédia.
François Laurentie est le petit-fils de Pierre-Sébastien.