L'historien Louis-Léon-Théodore Gosselin, dit G. Lenôtre (1855-1935) naquit au château de Pépinville, à Richemont (Moselle). Après l'annexion allemande de l'Alsace-Lorraine en 1871, sa famille opta pour la France et vint résider à Paris. Il débuta comme fonctionnaire à l'administration des finances, mais sa passion pour l'histoire le poussa à écrire ces premiers articles pour le Figaro en 1880, il en donna aussi à la Revue des Deux Mondes puis il collabora au Monde illustré à partir de 1882 et au Temps à partir de 1898. Son pseudonyme était le nom de sa grand-mère, dernière descendante d’André Le Nôtre (1613-1700), célèbre créateur des jardins à la « française » sous Louis XIV, et la lettre G. correspond à l'initiale de Gosselin, son nom de famille. G. Lenôtre se fit connaître par de nombreux ouvrages historiques sur la Révolution : La Guillotine sous la terreur (1893), Paris révolutionnaire (1895), Un conspirateur royaliste, le baron de Batz (1896), La captivité et la mort de Marie-Antoinette (1897), Le marquis de La Rouërie et la conjuration bretonne (1899), La chouannerie normande au temps de l’Empire (1901), Le drame de Varennes (1905), Les massacres de Septembre (1907), La fille de Louis XVI (1908), Les noyades de Nantes (1911), Bleus, Blancs et Rouges (1912), Gens de la vieille France (1919), Le roi Louis XVII et l’énigme du Temple (1920), Robespierre et la « Mère de Dieu » (1926), Le jardin de Picpus (1928), Georges Cadoudal (1929). Auquel il faut rajouter plusieurs pièces de théâtre, dont : Colinette (1898), Varennes (1904), Les Grognards (1921). Il fut nommé officier de la Légion d'honneur en 1920 et élu membre de l’Académie française en 1932. Théodore Gosselin décéda le 7 février 1935 à Paris et fut inhumé au cimetière de Picpus comme il en avait exprimé le souhait.
Notice wikipédia (utilise le pseudomyme de Théodore Gosselin).
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