député
député des Basses-Alpes
gouverneur général de l'Algérie
ministre de l'Éducation nationale
Normalien, Marcel-Edmond Naegelen (1892-1978) enseigne à l’école normale de Strasbourg et s’engage dans la Résistance au sein du réseau Combat. À la Libération, il est président de la Haute-Cour de justice. Élu à la S.F.I.O., il est appelé au gouvernement de 1946 à 1948 comme ministre de l’Éducation nationale pour épurer et réorganiser le système scolaire français.
En 1948, il devient gouverneur général de l’Algérie en remplacement d’Yves Chataigneau, jugé sur place trop libéral. Il pratique d’abord une politique d’intégration et d’apaisement, retouchant le statut de 1947, réformant la filière scolaire cloisonnée entre musulmans et européens. Ce fut un échec, les concessions irritant la population pied-noir et ne satisfaisant pas les revendications des nationalistes ; Marcel-Edmond Naegelen est rappelé en 1951. Il est élu député des Basses-Alpes la même année. En 1953, il est candidat à la présidence de la République et réunit 328 voix (contre 477 à René Coty), dont celles du P.C. En 1954, il refuse le poste de résident général au Maroc et prend par la suite des positions favorables à l’Algérie française.
Membre de l’Académie des sciences coloniales, Marcel-Edmond Naegelen est l’auteur de très nombreux ouvrages historiques.
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