Administrateur en chef.
Chef de la mission militaire française en Égypte.
Responsable de la police des ports marocains, chef adjoint de la mission militaire française et administrateur de la ville de Rabat.
Membre de l'état-major et reconnaissances dans l'Aurès.
Administrateur de la ville de Rabat , et administrateur en chef, en Arménie et en Cilicie.
Officier, chef de mission militaire, colonel et général.
Édouard Brémond (1868-1948) naît à Paris en novembre 1868. À sa sortie de Saint-Cyr en 1890, il sert au 1er régiment de tirailleurs algériens dans le Sud algérien et à Madagascar, où il commande le 1er détachement. Après un passage à l’École supérieure de Guerre (1899-1901), Édouard Brémond est affecté à l’état-major de la division de Constantine (1901-1904), où il prépare des manœuvres et des reconnaissances dans l’Aurès. Officier du 2e régiment de tirailleurs (1904-1907), il se chargé de créer un poste à Sidi Bou Djenane. Responsable de la police des ports marocains (1907-1908), il est nommé chef adjoint de la mission militaire française au Maroc en 1909, administrateur de la ville de Rabat et sa banlieue (1912-1913), chef du service de renseignements de la colonne Henrys (mars-septembre 1913) aux Beni Mtir et enfin commandant d’armes à Kenitra (1913-1914). De retour en France en août 1914, il commande le 64e régiment d’infanterie. Blessé, il est nommé chef de la mission militaire française en Égypte et au Hedjaz (août 1916-décembre 1917). Administrateur en chef en Arménie puis en Cilicie (1er janvier 1919-septembre 1920), le colonel Brémond commande ensuite le 54e régiment d’infanterie à Compiègne. Il achève sa carrière militaire comme général commandant le 2e groupe de subdivisions de la 17e région à Toulouse (1923-1928).
Édouard Brémond décède à Paris le 22 novembre 1948 à l'âge de 80 ans.
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