conseiller général du Doubs (1883), et sénateur du Doubs (1895-1903).
de l'instruction publique.
département du Doubs.
collaborateur du "Progrès de l'Est", du "Journal des débats", du "Petit Comtois", du "Temps", de la "Revue historique", de la "Revue scientifique", de la "Revue archéologique", directeur de la "Revue Bleue" (1888-1890), etc.
docteur ès lettres.
historien de la France, de l'Empire Byzantin et de la Russie
professeur d'histoire et de géographie, en province (Bourges, Nancy, Colmar, Caen), et à Paris.
Natif de Besançon (Doubs), Alfred Nicolas Rambaud (1842-1905) est le fils de Pierre François Rambaud et et de Colombe Joséphine Rouget. Historien, journaliste et universitaire, Alfred Nicolas Rambaud fait des études au lycée de Besançon puis à Louis-le-Grand. En 1861, il entre à l’École normale supérieure (ENS) et est reçu agrégé d’histoire en 1864. En 1870, il est admis au grade de docteur ès lettres, grade qui lui ouvre les portes de l’enseignement supérieur. En 1879, il fait une première incursion dans le monde politique en exerçant les fonctions de chef du cabinet de son ami Jules Ferry, avant de retrouver sa chaire à l’École normale supérieure et à la Sorbonne.
Parallèlement à cette carrière universitaire, Alfred Rambaud collabore au Temps, à la Revue des Deux Mondes et à diverses revues historiques. On le trouve, en 1871, rédacteur en chef du Progrès de l’Est et en 1888, directeur de la Revue bleue. Il es aussi membre fondateur du quotidien Le Petit Comtois.
Les ouvrages historiques qu’il a produit sont très nombreux : L’Empire grec au Xe siècle (1870), L’Allemagne sous Napoléon Ier (1874), L’Histoire de la Russie (1878), L’Histoire de la Révolution française (1883), L’Histoire de la civilisation française (1885-1888), La France coloniale (1886), Jules Ferry (1903).
En 1895, il devient sénateur républicain libéral dans le Doubs, et il est appelé quelques mois plus tard à la tête du ministère de l’Instruction publique (29 avril 1896 au 29 juin 1898) par Jules Méline. Il fait voter la loi sur la construction d’universités et ordonne le transfert au Panthéon des restes de Voltaire et de Rousseau. Il dépose également une proposition de loi sur la réforme de l’enseignement secondaire et l’organisation du baccalauréat (1898) et prend part à la discussion du projet de loi sur les associations (1901). Il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1897 et reprend son enseignement après la chute du gouvernement Jules Méline.
Le 9 février 1880, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur, puis il est fait officier le 7 novembre 1893.
Alfred Nicolas Rambaud décède à Paris le 10 novembre 1905 à l’âge de 63 ans.
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