Expéditions de Yorktown et de la Nouvelle-Londres (New-London).
premier lieutenant de cavalerie, caitaine du régiment de Van der Borch, et capitaine en second au régiment de Royal-Liégeois, capitaine au régiment d'infanterie allemand de Wittgenstein.
volontaire au service du prince Hesse-Hanau, participe aux expéditions de la Nouvelle-Londres et de Yorktown et missions à Venise pour lever un coprs de chasseurs.
D'une famille originaire de Francfort-sur-le Main (Allemagne) et natif en août 1756 de Chaumont-en-Bassigny, aujourd'hui Chaumont (Haute-Marne), André-Frédérik Goerduck (1756- ) est le fils de Frédéric Goerduck, maître de musique, et de Anne Mondolot.
André-Frédéric Goerduck exerce une carrière militaire dans différents pays, d'abord au service du prince Hesse-Hanau, dont il est volontaire à partir de 1778, puis employé de 1780 à 1783 comme sous-lieutenant d'un régiment de chasseurs. Il participe à diverses expéditions telles que celle de la Nouvelle-Londres et de Yorktown en Amérique. En 1784, il passe au service de la Hollande comme premier-lieutenant de cavalerie. Trois ans plus tard, il est capitaine du régiment de Van der Borch. Après le licenciement de ce régiment, il obtient en 1788 un brevet de capitaine en second au régiment de Royal-Liégeois.
Chargé, de 1789 à 1791, de passer des marchés avec des fabricants d'armes de Liège, Goerduck doit ensuite émigrer. Titulaire d'une commission de capitaine au régiment d'infanterie allemand de Wittgenstein, il accomplit de 1791 à 1794, plusieurs missions à Venise, pour la levée d'un corps de chasseurs, en Hollande et en Angleterre.
Mais ces perspectives ne satisfont plus ses ambitions comme il l'écrit le 9 avril 1794 : « la partie de l'Europe que nous habitons n'offre plus aucune carrière à parcourir aux hommes avides de gloire et de célébrité ». Il conçoit alors le projet de fonder un Empire illyrien. À partir de ce moment, on perd la trace de Goerduck dont le frère, émigré en Angleterre dès 1795, vit encore sous la Restauration.