Président du conseil avec le portefeuille de l'Intérieur.
élu sénateur inamovible.
de l'Instruction publique.
des départements des Côtes-du-Nord [Côtes-d'Armor] (1848), de la Gironde (1869) et de la Marne (1871).
ouvrages politiques ou de philosophie.
professeur de philosophie à Caen et à Versailles, agrégé puis docteur en philosophie, il enseigne à la Sorbonne.
Né le 27 décembre 1814 à Lorient (Morbihan), fils d'Alexandre-Simon Suisse (1768-1843), élève et successeur de Victor Cousin à la Sorbonne, élu représentant des Côtes-du-Nord à la Constituante en 1848, François Simon Jules Suisse, dit Jules Simon (1814-1896), refuse comme professeur à la Sorbonne de prêter serment à l’empereur, après 1852. Il doit renoncer à l’enseignement public et publie plusieurs ouvrages : Le devoir, La religion naturelle, La liberté de conscience. Élu en 1863 député par la VIIIe circonscription de la Seine, puis en 1869 dans la Gironde, Jules Simon devient un des membres les plus actifs de l’opposition.
La chute de l’Empire le fait passer de l’opposition au pouvoir. Ministre de l’Instruction publique dans le gouvernement de la Défense nationale, il est élu député dans la Marne, et conserva sous le gouvernement de Thiers le portefeuille de l’Instruction publique. Il retourna dans l’opposition en avril 1873.
En 1875, Jules Simon, déjà membre de l’Académie des sciences morales, est élu membre de l’Académie française et nommé par l’Assemblée nationale sénateur à vie. Chef de cabinet en 1876, il est brutalement renvoyé par Mac-Mahon en 1877. En 1889, il combat le boulangisme dans un pamphlet piquant : Souviens-toi du 2 Décembre. L’activité parlementaire des dernières années de Jules Simon est consacrée aux problèmes de l’éducation et aux questions sociales.
Il est le père de l'écrivain et journaliste Gustave Simon (1848-1928) et du dramaturge Charles Simon (1850-1910).
Jules Simon décède le 8 juin 1896 à Paris à l'âge de 81 ans.
Léon Cohn est le secrétaire de Jules Simon.
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