La famille Vallée compte trois générations d’ingénieurs des Ponts et chaussées et un Centralien.
Louis-Léger Vallée (1784-1864) entre à l’École Polytechnique le 22 septembre 1800, puis à celle des Ponts et chaussées trois ans plus tard. Il est successivement employé au canal latéral à la Loire (1804-1805) et aux travaux de la rade de Cherbourg (1806). Nommé ingénieur des Ponts et chaussées en 1808, il passe dans les départements de l’Aisne (1er mars 1810), de la Seine-et-Oise (16 février 1812) et du Nord pour le service du canal de la Censée (26 mai 1818). Il est ensuite attaché à la Compagnie des canaux du duc d’Angoulême et des Ardennes (1819), chargé du service du Canal du Centre dans le département de Saône-et-Loire (1825-1833), et enfin chargé des études du chemin de fer de Paris, Lille et Calais (1833-1839).
Eugène-Adolphe Vallée (1819-1885) est admis à l’École royale des Ponts et chaussées en 1840. Il participe aux travaux des ports maritimes dans la Charente inférieure (1841) puis est affecté au service du canal de Nantes à Brest (1842). Il est chargé du service de l’arrondissement de Saint-Flour (Cantal) en 1843, du service de l’arrondissement de Châteaudun (Eure-et-Loir) en 1845, attaché au service du canal de Bourgogne à la résidence de Dijon en 1855 et chargé du service de l’arrondissement de Sens (Yonne) en 1856. Il est ensuite attaché au service des eaux de Paris (1859), participe aux études sur la dérivation de la rivière de Vannes (Yonne) pour l’alimentation de la capitale et finit sa carrière en Lozère, où il remplit les fonctions d’Ingénieur en chef jusqu’en 1872.
Louis-Eugène Vallée, né en 1867, entre à l’École centrale des arts et manufactures et obtient son diplôme en 1889.