Le général Aubert-Dubayet est nommé ambassadeur à Constantinople.
Aubert-Dubayet est ministre de la Guerre.
Aubert-Dubayet est député de l'Isère.
Le général Jean-Baptiste-Annibal Aubert-Dubayet naît le 14 août 1757 à la Mobile, en Louisiane où son père (Jean-Baptiste Aubert) est lieutenant-major de la place. Après la cession de la Louisiane, la famille Aubert séjourne en Isère dont elle est originaire. Entré le 17 avril 1775 comme sous-lieutenant au régiment de Bourbonnais, lieutenant en premier en 1776, Aubert-Dubayet fait la guerre d’Amérique puis quitte l’armée en 1785.
Nommé en octobre 1790 président du collège électoral de l’Isère, il est élu en 1791 député à la Législative dans le parti des indépendants. À la clôture de la Législative, il rentre dans l’armée. Capitaine, lieutenant-colonel, maréchal de camp avant la fin de 1792, il est envoyé à l’armée du Rhin où on lui confie le commandement de Worms. En avril 1793, depuis peu général de brigade, il est chargé de prendre Mayence qui se rend, après un siège de quatre mois. Après une brillante défense à la barre de la Convention, Aubert-Dubayet, qui a été incarcéré à la suite de la capitulation de la ville, est relâché et envoyé en Vendée avec les troupes de Mayence. Employé à l’armée des côtes de La Rochelle, il est le 6 octobre 1793 rappelé à Paris, arrêté et emprisonné. Sauvé par thermidor, il se retire en famille à Grenoble où il rédige ses mémoires sur le siège de Mayence.
En janvier 1795, Kléber l’appelle à l’armée du Rhin et le 4 février le gouvernement lui confie les préparatifs d’une grande expédition aux Indes orientales, abandonnée peu après. Le 20 avril 1795, il prend le commandement en chef de l’armée des côtes de Cherbourg, succédant à Hoche le 1er mai. À l’avènement du Directoire, Aubert-Dubayet est nommé ministre de la Guerre, le 3 novembre 1795, mais, en mauvais termes avec Carnot, il démissionne le 8 février 1796. Envoyé comme ambassadeur à Constantinople, il y meurt d’une fièvre maligne le 7 décembre 1797.
Le général Claude Carra-Saint-Cyr, qui gère alors le poste vacant, épouse, en 1799, sa veuve, née Jeanne-Armande Pouchot de Soulière, devenue par la suite dame d’honneur de l’impératrice Joséphine. La fille unique des Aubert-Dubayet, Constance Dubayet, épouse le général Charpentier.
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