Boissy d'Anglas est élu député du tiers état pour Annonay, puis réélu pour la Convention. Il est ensuite élu au Conseil des Cinq-Cents par l'Ardèche le 14 octobre 1795.
Issu d’une famille protestante ardéchoise, François-Antoine, comte de Boissy d’Anglas (1756-1826) est reçu avocat au Parlement de Paris avant la Révolution.
Élu député du tiers état par la sénéchaussée d’Annonay, il est réélu à la Convention et envoyé en mission avec Legendre et Vitet à Lyon, pour réprimer les troubles survenus à propos des subsistances. Il vote la mort du roi mais désapprouve les excès de Robespierre, pendant la Terreur. Boissy d’Anglas se joint à Tallien et Barrès pour le combattre. Secrétaire de la Convention en vendémiaire, il fut chargé de veiller à l’approvisionnement de Paris, le 1er prairial an III (20 mai 1795). Chargé de présenter le rapport sur la future Constitution en juin 1795, il est élu au Conseil des Cinq-Cents le 22 vendémiaire an IV (14 octobre 1795). Il est proscrit après le 18 Fructidor en raisons de ses penchants royalistes et s'exile en Angleterre.
Il devient membre du Tribunat en 1801, sénateur en 1804, comte d’Empire en 1808, et grand officier de la Légion d’honneur en 1811. En 1814, il adhère à la déchéance de l’Empereur. Louis XVIII le nomme pair de France, le 4 juin 1814. Créé pair pendant les Cent-Jours, il est éliminé de la Chambre des pairs au retour de Gand (24 juillet 1815), puis réintégré le 17 août suivant. Boissy d’Anglas est nommé membre de l’Académie des inscriptions en 1816, pour ses écrits politiques et littéraires. Il meurt à Paris le 20 octobre 1826.
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