sous-directeur de l'établissement de Saint-Maurice (1938-1944), puis directeur (1944-1957).
instituteur à l'école de réforme de Saint-Hilaire (Vienne).
enseignant, sous-directeur et directeur d'établissement de rééducation pour mineurs, puis directeur régional des services parisiens de l'Éducation surveillée.
enseignant puis responsable dans des établissements d'éducation surveillée ou institutions pénitentiaires pour mineurs
Né en 1907, fils d'un fonctionnaire pénitentiaire, René Courtois (1907-1992) est nommé instituteur en 1929 à la Maison d'éducation surveillée (MES) de Saint-Hilaire (Vienne), une institution pénitentiaire pour mineurs, puis il est nommé à la prison de Fontevraud (Maine-et-Loire) où il rencontre Vincent Hourcq, futur directeur de l'établissement de Saint-Maurice. En septembre 1938, il prend la sous-direction de l'Institution Publique d'Éducation Surveillée (IPES) de Saint-Maurice à Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher) jusqu'en 1944 et il en devient le directeur jusqu'en 1957.
Suite aux campagnes de presse contre les bagnes d'enfants, René Courtois et Vincent Hourcq s'associent au projet de réforme de l'Éducation surveillée qui vise à réformer l'établissement de Saint-Maurice en priorité.
De 1957 à 1972, René Courtois est le directeur régional des services parisiens de l'Éducation surveillée ; il continue alors sa carrière en banlieue parisienne, tout en s'occupant personnellement du Centre d'observation de Bures-sur-Yvette (Essonne), et de son rôle dans la réforme de l'Éducation surveillée.
René Courtois est nommé chevalier de la Légion d'honneur dans les années 1950 et fait officier en 1972, il décède en juin 1992 dans le département de la Drôme.