conseiller de presse du président du Sénégal
- Notice BnF FRBNF11903878
- Foccart (Jacques) et Gaillard (Philippe), Foccart parle, t. 1 [1913-1969], Paris, Fayard / Jeune Afrique, 1995.
- Foccart (Jacques) et Gaillard (Philippe), Foccart parle, t. 2 [1969-1997], Paris, Fayard / Jeune Afrique, 1997.
- Gaillard (Phillipe), Technique du journalisme, Paris, PUF, 1971.
- Gaillard (Phillipe), Le Cameroun, 2 tomes, Paris, L'Harmattan, 2000.
- Gaillard (Phillipe), L'Alliance. La guerre d'Algérie du général Bellounis (1957-1958), Paris, L'Harmattan, 2009.
- Gaillard (Phillipe), Génération Algérie : mémoires d'un quidam, Paris, L'Harmattan, 2016.
Philippe Gaillard, né le 10 juin 1932 au Mans (72000), est diplômé de l'école supérieure de journalisme de Lille (ESJ). Sa carrière africaine accompagne les indépendances tout au long de la décennie 1960. Il est ainsi correspondant à Alger à la fin de la guerre d'Algérie après y avoir servi sous les drapeaux comme appelé. En 1960, année de l'indépendance, il réalise son premier reportage en Afrique subsaharienne dans les deux Congo (Brazzaville et Léopoldville), avant de devenir directeur adjoint du Centre international d'enseignement supérieur du journalisme de l'université de Strasbourg, où il organise notamment des "sessions africaines" (séminaires et cours de perfectionnement) ainsi que des sessions de formation accélérée ou de perfectionnement dans des pays du continent (Algérie, Maroc, Mali, Centrafrique). Il travaille alors en lien avec le ministère de la Coopération. En 1966, il devient pour deux ans conseiller du ministre de l'Information du Cameroun, puis, de 1969 à 1975, conseiller de presse du président de la République du Sénégal, Léopold Sedar Senghor. Lors de son expérience sénégalaise, il participe notamment à la fondation du journal Le Soleil, dont il est directeur. En 1975, appelé par Béchir Ben Yahmed, il est nommé rédacteur en chef de Jeune Afrique, dont il reste un journaliste de référence. Dans les années 1980, Philippe Gaillard multiplie les activités de presse : en 1981, il crée la revue Le Continent avec l'Ivoirien Justin Vieyra, ancien rédacteur en chef de Jeune Afrique. Mais cette expérience de quotidien interafricain ne dure qu'un an et Philippe Gaillard rejoint alors RFI, où il crée l'agence de presse Médias France intercontinents (MFI). En 1985, ses goûts le conduisent à revenir à Jeune Afrique. Il ne s'éloigne du journalisme d'actualité africaine que vers la fin de la décennie 1990, sans rompre pour autant avec l'Afrique : devenu écrivain, il s'attelle à des sujets d'histoire contemporaine. Après son départ officiel du groupe, il reste un "ancien" précieusement écouté qui conserve l'oreille de Béchir Ben Yahmed.