- Archives de la présidence de la République. Georges Pompidou, Inventaire par S. BULA, J. IRIGOIN, C. OBERT, Archives nationales, la Documentation française, Paris, 1996,
- Archives de la présidence de la République. Valéry Giscard d’Estaing, 1974-1981, répertoire numérique détaillé établi par P. GENESTE, Somogy éditions d’art, Archives nationales, Paris, 2007,
- VERRIER Patrice. Les services de la présidence de la République, Travaux et recherches de l’université de droit d’économie et de sciences sociales de Paris. Presses universitaires de France. Paris. 1971
- LANZMAN Jacques, L'Elysée comme si vous y étiez, P.A.U., Paris, 1992
- Répertoires téléphoniques de la Présidence de la République (1975-2007)
- Site Intranet de la Présidence de la République, (septembre 2016) http://intranet.elysee.fr/portal/elysee/annuairepresidence
- Site Internet de la Présidence de la République (septembre 2016) http://www.elysee.fr/la-presidence/le-protocole/
1929-2002 : service chargé des télégrammes et des télécommunications
Les premières traces du service télégraphique de la présidence de la République datent de 1929. Depuis la IIIe République, ce service assure la réception et l’envoi des télégrammes officiels ou privés. Il prend également en charge le standard des appels téléphoniques de la présidence de la République.
De « service télégraphique et téléphonique » en 1953, il prend le nom de « service des transmissions PTT » en 1959, puis celui de « service des postes et télécommunications ». Dans les faits, entre 1969 et 1988, il est communément appelé « Service des télécommunications » puis entre 1989 et 2002 « service des télécommunications et standard ».
Des années 1970 aux années 1990, son effectif évolue peu et se situe autour de 25 personnes et est principalement constitué d’agents des télécoms affectés au standard ou à la maintenance.
Entre 1929 et 2002, les missions du service ont considérablement évolué. L’usage des télégrammes a été progressivement abandonné au profit de nouveaux moyens de communications tels que le téléphone, les télécopies ou les courriels qui présentent l’avantage d’être reçus directement par leurs destinataires. Le service est néanmoins chargé de l’organisation des communications (réseau intérieur, standard, réseau PTT, réseau interministériel), de leur tenue en état opérationnel et de leur exploitation.
Il faut noter, que le service ne gère pas les télégrammes diplomatiques chiffrés, ni du maintien des communications directes avec le Palais de l’Elysée et le commandement de la force de frappe lors des voyages du Président. Ces missions sont assurées par l’antenne des transmissions dépendant de l’Etat-major particulier.
1986-2002 : service chargé de l’informatique
Les premiers systèmes informatiques apparaissent à la Présidence de la République en 1982.
Pour répondre aux besoins croissants du secteur, une « cellule informatique » est mise en place en 1986, et remplacée en 1990 par un service à part entière. Le Service informatique est composé de fonctionnaires issus de nombreux ministères, mais aussi de contractuels. Il reçoit, par ailleurs, l’appui technique d’entreprises privées.
A noter que dès 1996 la présidence de la République se dote de son propre site Internet et que l’équipe est alors placée sous la tutelle technique du service informatique. Mais à partir de 1998, la cellule Internet, fraichement créée, est rattachée au pôle élyséen « Communication-presse ».
2003 : fusion des deux services et création du « service des télécommunications et de l’informatique »
L’émergence des nouvelles technologies de l’informatique et de la communication révèle la proximité des métiers et des missions du service des télécommunications et de celui de l’informatique, il est décidé de les fusionner en 2003.
Dans les années 2000, le service des télécommunications et de l’informatique est organisé en un département télécommunications et un département informatique. Son effectif total dépasse la trentaine d’agents.
En 2016, le service conserve toujours deux entités, mais avec une structure différente. Un pôle « service » d’une trentaine d’agents côtoie un pôle « projet » composé de quatre personnes.