Violoniste au Conservatoire de Paris.
Thérèse Combarieu (1896-1965) est la fille aînée d'Abel Combarieu et de Marguerite Charrier, et la nièce de Jules Combarieu, musicologue et professeur d’Histoire de la musique au Collège de France.
Grâce aux cours de violon qu'elle suit au Conservatoire, elle obtient les récompenses suivantes : 2e accessit de violon en 1914, 1er accessit en 1915, 2e prix en 1916 et 1er prix en 1917.
Son père, Abel, a toujours manifesté un grand goût pour la musique classique : pianiste amateur, il est profondément heureux de voir sa fille Thérèse se consacrer au violon. C’est probablement peu de temps après son installation rue Pierre le Grand qu’il achète son piano (Klein) dont il joue seul, en duo avec sa fille ou en quatuor avec ses amis. Un violoncelle, deux altos et deux violons font également partie du patrimoine familial. Les relations professionnelles qu’il noue et les amitiés de son frère Jules ou celles de sa fille Thérèse au Conservatoire, attirent de nombreux musiciens dans l’appartement de la rue Pierre le Grand : la proximité de la salle Pleyel permet également des répétitions « en chambre » des quatuors Lowenguth et Bouillon avant d’aller se produire juste à côté dans la salle de la rue du Faubourg Saint-Honoré.
De nombreux musiciens fréquentent régulièrement la maison entre 1910 et 1930, dont : Alfred Bruneau, les Casadesus, Alfred Cortot, Georges Enesco, Arthur Honegger, Jacques Ibert, Serge Koussevitzky, Darius Milhaud, Charles Munch, Francis Poulenc et Paul Tortellier.
Thérèse Combarieu épouse en août 1924 Jean-Émile Gueullette, et elle décède le 4 mars 1965 à Paris.