Engagé volontaire à la Révolution, Étienne Heudelet (1770-1857) devient très rapidement chef de bataillon (1er nivôse an II [21 décembre 1793]), adjudant général (10 vendémiaire an III [1er octobre 1794]) et général de brigade (17 pluviôse an VII [5 février 1799]). Affecté le 7 ventôse an XI [26 février 1803] à la 18e division militaire comme commandant du département de l’Aube, il est envoyé, le 6 septembre de la même année, au camp de Bruges, à la 2e division d’infanterie sous les ordres de Friant. En 1805, Heudelet passe à la Grande Armée et est nommé général de division. Il fait la campagne de Prusse et de Pologne au 7e corps. Blessé à Eylau le 8 février, il rentre en France et est nommé commandant de la 33e division militaire et du camp de réserve de Rennes, le 18 janvier 1808. Le 2 juillet 1808, il est créé comte d’Empire. Il prend part aux campagnes d’Espagne, du Portugal et de Russie.
La Restauration lui confie le commandement de la 18e division militaire à Dijon, en septembre 1815, mais sa déposition au procès du maréchal Ney le place en état de non-activité, le 12 décembre 1815.
Après la Révolution de Juillet, on lui confie le commandement en chef de la 20e division, le 31 décembre 1831. Pair de France en octobre 1831, Heudelet prend sa retraite en 1848.
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