Lazare Hoche (1762-1797) s’engage en 1784 comme soldat au régiment des gardes-françaises. Caporal le 16 juin 1789, il passe le grade de sergent le 1er septembre dans la garde nationale soldée de Paris. Il prend part à la défense de Thionville puis au siège de Namur du 20 novembre au 2 décembre 1792, et enfin au siège de Maastricht. Aide-de-camp de Le Veneur, il est envoyé par celui-ci à Paris pour expliquer la situation après la trahison de Dumouriez (avril-mai 1793). Le 15 mai 1793, Hoche est nommé adjudant-chef de bataillon employé à l’armée du Nord. Chef d’état-major de Souham à Dunkerque, il devient général de brigade le 13 septembre, prend part à l’expédition contre Furnes, Nieuport et Ostende avant d’être nommé, le 22 septembre, chef d’état-major à l’armée des Ardennes. Le 23 octobre, il est nommé général de division et commandant en chef de l’armée de la Moselle. Sa victoire à Woerth, le 22 décembre, lui vaut d’être nommé, le 25, commandant en chef des armées de la Moselle et du Rhin réunies. Le 4 août 1794, il est nommé commandant en chef de l’armée des Côtes de Cherbourg.
En février 1795, il signe avec Charrette la pacification de la Jaunaye. En juillet, il est victorieux à Quiberon contre les émigrés. En décembre, il est nommé commandant en chef de l’armée des Côtes de l’Océan. Il fait emprisonner Stofflet et Charrette et soumet les Chouans du Morbihan en juin 1796.
Le 20 juillet, le Directoire lui confie le commandement de l’armée chargée d’opérer une révolution en Irlande. Cette armée étant dissoute le 9 février 1797, il remplace Beurnonville au commandement de l’armée de Sambre-et-Meuse. Le 18 avril 1797, il remporte la victoire de Neuwied près de Cologne.
Il refuse le ministère de la Guerre et meurt de maladie, le 19 septembre 1797.
Rouget de L'Isle a combattu les Chouans, au sein de l'armée des Côtes de Brest, sous les ordres du général Hoche.
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