Il fut député de l'Aude.
Le général Andréossy est nommé ambassadeur en Angleterre, puis à Vienne et enfin, à Constantinople.
Le général comte Antoine François Andréossy (1761-1828) appartient à une famille noble de Lucques (Italie) dont une branche vint se fixer en France sous Louis XIII.
Sorti premier de l’école d’artillerie de Metz, en 1781, capitaine en 1788, Antoine François Andréossy hésite à émigrer au début de la Révolution. Il se fait apprécier de Bonaparte à l’armée d’Italie. Chargé d’une inspection sur les côtes de l’océan, il fait partie de l’expédition d’Egypte. Nommé général de division peu après son retour en France avec Bonaparte, il devient ambassadeur en Angleterre après la paix d’Amiens. Inspecteur général de l’artillerie (1803), Andréossy fait la campagne d’Allemagne jusqu’à la prise de Vienne, où il reste comme ambassadeur. En 1810, il est nommé conseiller d'Etat. Il est envoyé à Constantinople en 1812 comme ambassadeur de France.
Il est fait comte d'Empire. Nommé grand aigle de la Légion d’honneur le 14 août 1809, il se voit confier par Napoléon la charge de grand chancelier de l’ordre des Trois Toisons, qui doit absorber en l’annulant l’ordre de la Toison d’or d’Autriche. Le mariage de Napoléon et de Marie-Louise fait renoncer à l’établissement de cet ordre.
Après Waterloo, il fait partie des Français chargés de négocier la paix avec les Alliés. Il fait acte de soumission à Louis XVIII. En 1827, il est élu député de l'Aude mais il meurt l'année suivante.
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