La vocation scientifique précoce et tôt reconnue d’Henri-Louis Duhamel du Monceau lui permet d’abandonner ses premières études de droit pour entrer au Jardin du roi en 1724. En 1728, l’Académie des sciences salue son mémoire sur le parasite du safran et l’agrège comme chimiste adjoint, puis comme botaniste associé et bientôt pensionnaire en 1738. Il fait successivement paraître un Essai sur la conservation des grains (1745), un Traité de la culture des terres (1750) et un Traité des arbres fruitiers (1768) qui font de lui l’un des pères de l’agronomie moderne. Repéré par Maurepas, Duhamel du Monceau travaille d’autre part dès les années 1730 au perfectionnement de la sylviculture et de l’utilisation des bois dans la construction maritime ; il est nommé inspecteur général de la Marine en 1739, poste qu’il occupe jusqu’en 1752. On lui doit dans ce domaine un Traité de la fabrique des manœuvres pour les vaisseaux ou l’art de la corderie perfectionnée (1747), des Éléments de l’architecture navale (1752), un Traité général des forêts (1755-1768) et un Traité général des pêches et histoire des poissons (1763-1782). Il crée en 1741 une école du génie maritime qui devient en 1765 l’École des ingénieurs-constructeurs de la Marine. Il est membre de l’Académie de marine (Brest) et correspondant de plusieurs sociétés savantes étrangères.
Membre de l'Académie des sciences
Frère aîné.
Neveu.
Oncle.