Ordonnance contenant règlement sur l'administration de la justice aux Requêtes du Palais, novembre 1364, dans : Isambert, Decrusy, Jourdan et Taillandier,Recueil général des anciennes lois françaises depuis l’an 420 jusqu’à la révolution de 1789…,tome 5, 1357-1380, Paris, p. 224-228.
Arrêt du conseil du 20 janvier 1771 confisquant les charges des officiers du Parlement de Paris, dans : Isambert, Decrusy, Jourdan et Taillandier, Recueil général des anciennes lois françaises depuis l’an 420 jusqu’à la révolution de 1789…, tome 22, 1737-1774, Paris, p. 510.
Édit de Louis XV d'avril 1771 réorganisant le Parlement de Paris (Archives nationales, X/1a/8794, fol. 43-47 v°)
Édit de Louis XVI de juillet 1775 portant rétablissement du siège des requêtes du Palais, dans : Isambert, Decrusy, Jourdan et Taillandier,Recueil général des anciennes lois françaises depuis l’an 420 jusqu’à la révolution de 1789…, tome 23, 1774-1776, Paris, p. 211-215.
Les requêtes présentées au roi sont examinées par les maîtres des requêtes. L'édit de novembre 1364 fixant le nombre des maîtres des requêtes du Palais est considéré comme l'acte fondateur de la chambre des requêtes du Palais. Une seconde chambre des requêtes est créée en juin 1580. Les deux chambres sont supprimées avec la réforme Maupeou en janvier et avril 1771, et demeurent supprimées lors du rétablissement de l'ancien Parlement en novembre 1774. Une seule est rétablie en novembre 1775 et fonctionne jusqu'en 1790.
Les chambres des requêtes du Palais du Parlement de Paris jugent les procès civils des personnes, physiques ou morales, qui ont reçu ce privilège par lettres dites decommittimus, octroyées, par exemple, à des officiers royaux ou à des communautés religieuses. Elles procèdent également à des ventes de biens saisis. Les appels de ces chambres des requêtes se portent à la Grand Chambre du Parlement. Bien que faisant partie intégrante du Parlement, ainsi qu'en témoigne leur participation aux assemblées des chambres, les Requêtes du Palais ont des archives distinctes (sous-séries X/3a et X/3b).
Il ne faut pas confondre les chambres des requêtes du Parlement de Paris, dites Requêtes du Palais, avec les Requêtes de l'Hôtel du roi, juridiction qui siège aussi à Paris, au Palais, mais qui peut instruire également des affaires criminelles, et rendre des arrêts quand elle juge en dernier ressort, à la demande du roi. Les parlements de province sont également dotés de chambres des requêtes.
Notice d'autorité BnF
Les Requêtes de l'Hôtel jugent les causes civiles des personnes auxquelles ont été accordées des lettres de committimus, en concurrence avec les Requêtes du Palais
L'appel des sentences de la Chambre des requêtes du Parlement se fait devant la Grand Chambre
Les Chambres des requêtes du Palais font partie du Parlement de Paris.