Né à Calais, orphelin en 1845, Auguste Boucher (1837-1910), destiné au commerce par sa famille, poursuit ses études au collège. Il fait vers 1858, un séjour en Angleterre et prépare Normale supérieure au Lycée Napoléon en 1859. Sorti de l’École normale en 1861, il est nommé professeur au lycée d’Orléans en 1862. Il est chargé du cours spécial pour jeunes filles créé par Victor Duruy et, à ce titre, est en butte aux critiques de Mgr Dupanloup. Durant la guerre de 1870, Boucher se dévoue pour les blessés de l’armée de la Loire. En 1871, il soutient la cause conservatrice et collabore au Journal du Loiret. En 1875, il entre au Français et au Correspondant. Il s’installe à Paris et organise le bureau de presse de Philippe, comte de Paris (1838-1894). La mort du comte de Chambord, en 1883, puis les positions intransigeantes du comte de Paris interrompent cette collaboration. Boucher reprend sa collaboration au Journal du Loiret ; il y reste jusqu’en 1907. Après la mort, en 1877, de sa première femme, née Dumont, Auguste Boucher devient le gendre de Léon Lavedan en 1880.
Auguste Boucher est l'auteur de plusieurs ouvrages, notamment : Études de Mythologie Celtique (1869), Le Prince de Joinville pendant la campagne de France (1873), Récits de l'invasion : journal d'un bourgeois d'Orléans pendant l'occupation prussienne (1871), Deux mazarinades en patois orléanis: dialogue de deux guepeins, et dialogue guépinois (1875). On lui doit aussi un Glossaire du Patois Picard (1861).
Auguste Boucher est le gendre de Léon Lavedan
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