Léon Lavedan (1826-1904) est né à Vouvray (Indre-et-Loire) dans une famille catholique. Il commence sa carrière de journaliste en 1848 comme directeur de La France centrale à Blois. Il fonde ensuite avec Mgr Dupanloup, évêque d’Orléans, le Moniteur du Loiret (1850). Le Moniteur est supprimé en 1858 par les autorités impériales et Lavedan vient à Paris, où il collabore jusqu’en 1862 à L’Ami de la Religion, dans lequel il rédige les bulletins politiques. A partir de 1862, il est rédacteur au Correspondant, mais ses écrits dirigés contre le gouvernement impérial lui valent de passer un mois de prison à Sainte-Pélagie (mai 1864). Pendant la guerre de 1870-1871, il dirige Le Français à Tours. En 1871, il est nommé par Thiers préfet de la Vienne (1871-1874) puis de la Loire-Inférieure (1874). Démis de ses fonctions, il devient administrateur-adjoint de la Bibliothèque nationale (1874-1875), puis reprend la direction du Correspondant (1875). De mai à novembre 1877, il est nommé directeur de la presse au ministère de l’Intérieur. Lorsque le gouvernement Broglie tombe, il reprend son poste au Correspondant, dont il restera le directeur jusqu’en 1902, et écrit des articles dans Le Figaro sous le pseudonyme de Philippe de Grandlieu. Il est le beau-père d’Auguste Boucher.
Lien vers la notice wikipedia
Auguste Boucher est le gendre de Léon Lavedan
Notice d'autorité BnF
Léon Lavedan est administrateur-adjoint de la Bibliothèque nationale.
Léon Lavedan est directeur de la presse au ministère de l’Intérieur.