Georges Coulon (1838-1912) naît le 11 mars 1838. Sa mère, Augustine-Antoinette Finot-Léonard, est une actrice, et son père, Antoine Coulon, officiellement un artiste-chorégraphe de l’Académie Royale de musique, maître de ballet à l’Opéra de Paris, mais peut-être plus sûrement l’auteur dramatique Eugène Scribe.
Licencié en droit, Georges Coulon est tout d’abord notaire en 1860, mais lâche cette profession en 1862 pour devenir avocat à la cour d’appel de Paris. Il fait alors la connaissance de Jules Fabre, député républicain de Paris et entre dans son cabinet où devient son secrétaire. Il y rencontre de nombreux hommes politiques du parti républicain, ce qui a dû favoriser sa nomination en tant que préfet de Vendée en septembre 1870. Ne rencontrant pas beaucoup de succès dans cette fonction, il est révoqué en octobre 1871 et reprend alors son métier d’avocat. Il est notamment celui de la Compagnie universelle du canal maritime de Suez pendant plusieurs années, ce qui l’amène à se rendre en Égypte. Il est aussi délégué juridique du ministre des Affaires étrangères et échange une importante correspondance avec des diplomates, en Égypte ou en Amérique du sud notamment.
En 1880, il épouse Geneviève Pelletan, fille d’Eugène Pelletan, un des « pères fondateurs de la IIIe République » et, à l’époque du mariage, vice-président du sénat.
En 1881, Georges Coulon entre au Conseil d’État et y restera jusqu’à sa mort en 1912, à l’exception d’un intermède de deux ans, de 1887 à 1889, durant lequel il est directeur général des Postes et Télégraphes. Redevenu conseiller d’État en 1890, il y est président de la section de l’Intérieur dès janvier 1890, puis en sera le vice-président de 1898 à 1912. Il prépare, en 1901, la loi sur les associations et, en 1905, celui sur la séparation de l’Église et de l’État.
A son décès, des funérailles nationales furent organisées en son honneur.
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