La famille de La Rochette est une famille noble implantée de longue date en Auvergne. Elle fait remonter sa filiation suivie au XIVe siècle, époque à laquelle elle est connue sous le nom de Guigues de La Rochette, le patronyme de Guigues étant abandonné dès la fin du XIVe siècle. Ses membres occupent divers emplois militaires.
La famille se divise en plusieurs branches au cours du XVIe siècle dont certaines s’installent dans le Velay, le Forez et le Vivarais, la branche aînée étant établie, sous l’Ancien Régime, au château de la Bastide à Saint-Just-près-Brioude (Haute-Loire) et portant « d’azur, à la fasce d’or accompagnée de trois étoiles d’argent, 2 et 1 ».
À la fin du XVIIIe siècle, cette branche aînée se divise en deux rameaux : celui des comtes de la Rochette qui possède le château d’Auger à Manglieu (Puy-de-Dôme) et celui des comtes ou vicomtes de La Rochette du Fay qui reprennent le nom de La Rochette d’Auger lors de l’extinction du rameau aîné au milieu du XIXe siècle. Parmi ces derniers, on peut citer Joseph Louis, comte de La Rochette du Fay (1773-1846), émigré, chef d’escadron dans l’armée du prince de Condé, chevalier de Saint-Louis, qui épouse Jeanne Marie Eulalie d’Arnaud de Valabris, fille de Jean François Gaspard d’Arnaud de Valabris (1754-1834), maire puis sous-préfet d’Uzès (Gard), lui-même héritier de la famille de Bargeton, seigneurs de Vallabrix (Gard) à laquelle appartenait sa mère. L’une de ses descendantes, Solange Françoise Marie Marguerite de La Rochette d’Auger (1917-2004) épouse en 1940 Henri Joseph Marie Louis Arthur Panon-Desbassayns de Richemont (1916-1945).
Solange Françoise Marie Marguerite de La Rochette d’Auger (1917-2004) épouse en 1940 Henri Joseph Marie Louis Arthur Panon-Desbassayns de Richemont (1916-1945).