Né le 14 mai 1923 à Bucy-lès-Cerny (Aisne), Jean Thomas s’engage dans la Résistance au sein du réseau de renseignement Hector. Arrêté le 3 février 1943, il est écroué à la prison de Perpignan avant d’être interné au camp de Royallieu à Compiègne, du 16 février au 27 avril 1943. Le 28 avril 1943, il est déporté en Allemagne. Arrivé le 30 avril 1943 au camp d’Oranienburg-Sachsenhausen, Jean Thomas est affecté au kommando Heinkel, où sont fabriqués les bombardiers lourds quadrimoteurs Heinkel He 177.
Après le bombardement de l’usine Heinkel par l’aviation américaine le 18 avril 1944, il est employé à la confection de briques de construction au kommando Klinker puis à l'assemblage de l'arme anti-char Panzerfaust, avant de revenir au camp central de Sachsenhausen. Après l’évacuation du camp le 21 avril 1945, il est libéré à Schwerin par les troupes américaines le 2 mai 1945.
Dès 1948, Jean Thomas adhère à la Fédération nationale des déportés et internés de la Résistance (FNDIR). Il est également membre de l’Union chrétienne des déportés et internés et de l’Association nationale des anciens combattants, victimes de guerre et résistants du ministère de la Défense, puis, à partir de 1985, de la Commission nationale des déportés et internés politiques et de la Commission nationale des déportés et internés résistants.
Jean Thomas est décédé en 2018.