La composition du cabinet de Jean-Vincent Placé reprend dans les grandes lignes de celle du cabinet de Clotilde Valter. Elle est formalisée pour l’essentiel par deux arrêtés du 12 février 2016, publiés aux Journaux officiels des 25 et 27 février 2016, et par l’arrêté du 11 décembre 2016, après le changement de Premier ministre :
- directeur du cabinet : Pascal Otheguy (12 février – 28 juin 2016), remplacé par Nicolas Bouillant (28 juin – 10 mai 2017) ;
- directeur adjoint du cabinet : Laurent Dutheil (1er mars 2016 – 10 mai 2017) ;
- cheffe de cabinet, chargée des relations avec le Parlement : Fiona Texeire (1er mars 2016 –16 janvier 2017), remplacée par Mathieu Cuip, précédemment chef-adjoint (19 janvier 2017-10 mai 2017)
- chef adjoint de cabinet, chargé des relations internationales et européennes : Mathieu Cuip (12 février 2016 –18 janvier 2017) ;
- conseillère spéciale : Laure Lechatellier (13 février 2016 – 10 mai 2017) ;
- conseillère simplifications : Sonia Baudry (12 février 2016 – 10 mai 2017) ;
- conseillère performance et économies : Mireille Colas (12 février 2016– 20 février 2017) ;
- conseiller territoires : Cédric Grail (12 février – 21 novembre 2016) ;
- conseiller numérique et Gouvernement ouvert : Boris Jamet-Fournier (12 février 2016– 10 mai 2017) ;
- conseiller chargé de la communication, de la presse et des relations institutionnelles : Christophe Rossignol (12 février 2016 – 10 mai 2017)
- conseiller stratégie et discours : Rodolphe Geisler (11 décembre 2016-10 mai 2017).
Jean-Vincent Placé est nommé secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme de l’État et de la Simplification par décret du 11 février 2016, en remplacement de Clotilde Valter, appelée à d’autres fonctions au sein du gouvernement de Manuel Valls.
La mission première de ce secrétariat d’État était la mise en œuvre du « choc de simplification » lancé par le président de la République, François Hollande, et la poursuite du travail engagé par Thierry Mandon, secrétaire d’État à la Réforme de l’État et à la Simplification, de mai 2014 à juin 2015.
Cette politique désigne un ensemble de mesures de simplification qui concernent en premier lieu les entreprises, mais aussi les particuliers et l’administration, organisées en phases successives, dont l’une des plus significatives est le bilan d’étape présenté le 30 octobre 2014.
Une des mesures emblématiques de cette action est l’entrée en vigueur du principe « silence vaut accord », en novembre 2014, ainsi que l’ouverture des données publiques ( Open data, loi du 7 octobre 2016 pour une République numérique).
Le cabinet cesse ses activités le 10 mai 2017.