secrétaire d’État de la Maison du roi (1749-1775), secrétaire d’État des Affaires étrangères (1770-1771)
Fils de Louis Phélypeaux (1672-1725), marquis de La Vrillière, et de Françoise de Mailly-Nesle (1688-1742), Louis Phélypeaux, comte de Saint-Florentin (1705-1777), épouse Amalie Ernestine von Platen-Hallermund (1701-1767), fille d’Ernest-Auguste, comte de Platen et du Saint-Empire (1724). Il est aussi marquis de Châteauneuf-sur-Loire (Loiret) et baron d’Ervy[-le-Châtel] (Aube). À la mort de son père, il hérite du titre de marquis de La Vrillière (en Saint-Lubin-en-Vergonnois, Loir-et-Cher) et lui succède comme secrétaire d’État de la Religion prétendue réformée (1725). Chancelier de la reine (1743), il devient secrétaire d’État de la Maison du roi (1749), puis ministre d’État (1761), avec des attributions progressivement étendues (RPR, Maison du roi, clergé, Paris, nombreuses provinces). Victime d’un accident de chasse, il est amputé de la main gauche en 1765. Il se fait construire un hôtel particulier (aujourd’hui connu comme l’hôtel de Saint-Florentin, au 2, rue Saint-Florentin à Paris) par l’architecte Jean-François Chalgrin (1767-1769). Il est fait duc de La Vrillière en 1770. Il est en outre brièvement secrétaire d’État des Affaires étrangères (1770-1771). Sa carrière ministérielle de 50 ans est un record de longévité en France, mais la plupart de ses contemporains s’accordent à lui reconnaître peu de sens politique. Il est remplacé par Malesherbes à la Maison du roi en 1775.
Reçu dans la franc-maçonnerie (1735), il est également membre de l’Académie des sciences (1740) et de l’Académie des Belles-lettres (1757). Il meurt sans postérité masculine. Le comte de Saint-Florentin porte des armes écartelées « aux 1 et 4, d’azur, semé de quintefeuilles d’or, au franc-quartier d’hermine (Phélypeaux) ; aux 2 et 3, d’or à trois maillets de sinople (Mailly) ».
Louis Phélypeaux est membre de la famille Phélypeaux.
Notice Wikipédia
Notice d'autorité BnF