Les d’Hozier sont une famille noble dont les origines sont incertaines. Selon la généalogie établie par leurs soins, ils seraient originaires de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) ; selon d’autres, avant leur installation en Provence, ils auraient été établis à Sens (Yonne). La famille porte « d’azur à la bande d’or, accompagnée de 6 étoiles du même ordonnées en orle ». Plusieurs de ses membres ont exercé la fonction de juge d’armes de France à partir de 1641 et de commissaire du roi pour certifier la noblesse des écuyers, des pages et des demoiselles de Saint-Cyr à partir de 1643. Ils ont également été chargés de régler les armoiries des nouveaux anoblis en 1696. Se sont succédé à la charge de juge d’armes : Pierre d’Hozier de la Garde (1592-1660), chevau-léger dans la compagnie du maréchal de Créqui, établi à Paris (1631), maître d’hôtel du roi (1642) et conseiller d’État (1654), qui participe à la création de la Gazette de France et publie un Recueil armorial des anciennes maisons de Bretagne (1638), Les noms, surnoms, qualités, armes et blasons de tous les chevaliers de l’ordre du Saint-Esprit (1643) ; puis ses fils Louis Roger d’Hozier (1634-1708) et Charles René d’Hozier (1604-1732) ; Louis Pierre d’Hozier (1685-1767, fils de Louis Roger) et son fils Antoine Marie d’Hozier de Sérigny (1721-1801) qui publient un Armorial général de la France ou Registre de la noblesse de France (1736-1768) ; puis les fils de son frère Denis Louis d’Hozier (1720-1788), président à la chambre des comptes de Normandie, à savoir Ambroise Louis Marie d’Hozier (1764-1841), nommé vérificateur des armoiries de France près le Conseil du sceau des titres sous la Restauration, auteur d’un Indicateur nobiliaire (1818), et Abraham Charles Augustin d’Hozier (1775-1851) qui reprend le cabinet à la mort de son frère. La famille s’éteint à la fin du XIXe siècle, avec la mort de Louis Eugène d’Hozier (1799-1882), fils d’Abraham Charles Augustin.