Ville de décès par assassinat
Ministre des Finances des gouvernements Brisson I puis Freycinet III.
Ministre des Travaux publics du gouvernement Brisson I
Ministre des Travaux publics du gouvernement Ferry I
Sous-secrétaire d'Etat aux Travaux publics du gouvernement Freycinet I.
Député de la Côte-d'Or
Sadi Carnot, issu de la famille du général et homme politique Lazare Carnot, victorieux à Wattignies en 1793, ainsi que du physicien éponyme Sadi Carnot, devient ingénieur des ponts et chaussées après un cursus à l’École polytechnique (promotion 1857). Il débute sa carrière en Haute-Savoie où il se distingue par la réalisation d’ouvrages de grande importance qui demeurent toujours en fonction, tel le système de régulation du niveau d’eau du lac d’Annecy.
Sadi Carnot entre à la Chambre des députés en 1871, comme élu de la Côte-d’Or, et siège parmi les modérés. En 1877, il fait partie des signataires du Manifeste des 363. Il est réélu à tous les scrutins jusqu’en 1885, année où Charles de Freycinet le choisit comme ministre des Finances de son gouvernement, après qu’il a été sous-secrétaire d’État puis ministre des Travaux publics (en 1880-1881 puis en 1885) dans les gouvernements, Frecyinet I, Ferry I et Brisson I, puis brièvement ministre des Finances du gouvernement Brisson I. Le gouvernement Freycinet III, premier à compter le général Boulanger dans ses membres, chute en 1886 sur la question de la suppression des sous-préfets.
L’année suivante, la démission de Jules Grévy provoque de nouvelles élections présidentielles qui sont remportées par Sadi Carnot. Sa présidence connaît d’abord l’agitation des boulangistes, puis le scandale de Panama. Elle permet néanmoins la signature d’une première version de la convention militaire franco-russe qui est ensuite définitivement ratifiée par ses successeurs. Sadi Carnot meurt brutalement, assassiné à Lyon le 24 juin 1894 par l’anarchiste italien Caserio. Le président est alors devenu la cible des anarchistes dans un contexte de multiplication des attentats et de riposte législative du gouvernement ( lois scélérates de 1893-1894), tandis que lui-même se montre d’une grande fermeté en refusant la grâce présidentielle aux condamnés comme Eugène Vaillant, auteur de l’attentat à la bombe à la Chambre des députés.
Après des funérailles nationales, Sadi Carnot est inhumé au Panthéon.
Notice BnF n° FRBNF12466621
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