favorable au syndicalisme révolutionnaire.
rédacteur à « l'Humanité » (1912), tient la revue de presse du « Populaire » puis rédacteur du « Populaire clandestin » (1942).
dont histoire de la Commune de Paris, Michel Bakounine, le 1er mai, ...
libertaire, anarchiste, socialiste (1912), pacifiste, communiste (1920-1927), de nouveau socialiste (1930).
Natif de Moulins-Engilbert (Nièvre) en décembre 1878, Amédée Catonné, dit Amédée Dunois (1878-1945) est un anarchiste et syndicaliste révolutionnaire français, communiste puis socialiste, également historien et journaliste de profession.
Présent le 31 juillet 1914 lors de l'assassinat de Jean Jaurès au café du Croissant (à Paris), il s'oppose à la guerre de 1914-1918, puis milite avec les pacifistes. Dunois participe en décembre 1920, à la création de la section française de l'internationale communiste (SFIC), ancêtre du parti communiste français (PCF), dont il est membre du comité directeur. Il adhère ensuite à la Section française de l'internationale ouvrière (SFIO) en 1930. Puis, il entre au quotidien socialiste Le Populaire où il tient la revue de presse. Ses articles sont signés sous divers pseudonymes : Amedune, Raphaël Danhinx, Dankin, Nicolas Moreau.
Durant la seconde Guerre mondiale, il contribue à la reconstitution de la SFIO en 1942, et devient rédacteur au Populaire clandestin. Arrêté par la police allemande en janvier 1944, Amédée Dunois est déporté en Allemagne en juin 1944 au camp d'Oranienbourg, puis transféré au camp de Bergen-Belsen en février 1945 où il décède en mars 1945.
Notice Wikipedia
Notice d'autorité BnF n° FRBNF11901151
Notice d'autorité IdRef n° 026843676
Notice du Dictionnaire biographique Maitron par Justinien Raymond, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 26 mai 2021