On donnera ici la liste des membres du cabinet, fonction par fonction, avec indication des dates d’exercice lorsqu’on a pu les retrouver. Lorsqu’un membre a exercé successivement plusieurs fonctions, il est donc indiqué plusieurs fois.
Chef de cabinet :
M. Marc Mathieu (5 avril 1989 – 13 juin 1990)
Chef de cabinet, chargé des relations avec le gouvernement :
M. Pierre Bourdereau (13 juin 1990 – )
Chef du Cabinet militaire :
M. le colonel Henri Sandoz (12 juillet 1988 – 13 avril 1992)
M. le colonel Armel Le Port (13 avril 1992 – )
Conseiller spécial auprès du ministre :
M. Jean-Jacques Debacq (12 juillet 1988 – 12 décembre 1990)
Directeur du cabinet :
M. Alain Christnacht (20 juillet 1988 – 5 décembre 1990)
M. Jean-Pierre Lacroix (1er janvier 1991 – 3 avril 1992)
M. Jean-Jacques Debacq (3 avril 1992 – [26 février 1993])
M. Christian Dubreuil (26 février 1993 – )
Directeur adjoint du cabinet :
Mme Martine Ulmann (12 juillet 1988 – 12 décembre 1990)
M. Jean-Jacques Debacq (1er janvier 1991 – 23 avril 1992 )
M. François Seners (23 avril 1992 – 1er mars 1993)
Conseillers techniques :
M. Marc Aubreby (12 juillet 1988 – 15 novembre 1991)
Mlle Geneviève Bertrand (12 juillet 1988 – 28 novembre 1991)
M. Patrick Broudic (12 juillet 1988 – 15 octobre 1990)
M. Christian Dors, administrateur civil (1er janvier 1991 – 4 décembre 1991)
Mlle Jocelyne Soussan (2 janvier 1991 – 31 mai 1991)
M. Patrice Diebold (18 juin 1991 – )
M. Daniel Zeldine, conseiller des affaires étrangères (18 novembre 1991 – 31 octobre 1992)
M. Jean Rebuffel, ingénieur des ponts et chaussées (16 décembre 1991 – )
M. Philippe Chain (13 avril 1992 – )
Chargés de mission :
M. Olivier Roncin (14 octobre 1988 – 1er janvier 1991)
Mme Dominique Ramadier (14 octobre 1988 – 1er septembre 1990)
M. Pierre Bourdereau (14 octobre 1988 – [13 juin 1990])
Mme Julie Lirus-Galap (21 janvier 1991 – )
M. Jean-Paul Jouannel (19 avril 1991 – 13 décembre 1992)
Mme Marie-Claire Guidotti (13 avril 1992 – )
Mme Marguerite Langiert (13 avril 1992 – )
M. Stéphane Delage de Luget (1er décembre 1992 – )
Le mandat de Louis Le Pensec est marqué par les accords de Matignon-Oudinot en juin-août 1988, approuvés par référendum par les Français le 6 novembre 1988. Ces accords permettent d’apaiser les troubles en Nouvelle-Calédonie et entérinent la marche du territoire vers l’autodétermination, sans marquer toutefois la fin des violences, comme le montre l’assassinat du leader indépendantiste du FLNKS, Jean-Marie Tjibaou, l’année suivante.
Après le passage du cyclone Hugo dans les Caraïbes, notamment à la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy, en 1989, le cabinet doit également gérer de la situation de crise qui s’ensuit.
Louis Le Pensec est nommé ministre des départements et territoires d'outre-mer par le décret du 28 juin 1988 relatif à la composition du second gouvernement de Michel Rocard, sous la présidence de François Mitterand. Ses attributions sont précisées dans le décret n°88-836 du 20 juillet 1988, ensuite modifié par le décret n°89-100 du 16 février 1989. Il devient également porte-parole du Gouvernement par décret le 16 février 1989. Il succède à Olivier Stirn, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des départements et des territoires d’outre-mer dans le premier gouvernement de Michel Rocard.
Il est reconduit dans ses fonctions de ministre dans le gouvernement d’Édith Cresson le 15 mai 1991 – le rôle de porte-parole du Gouvernement étant transféré à Jack Lang – puis dans celui de Pierre Bérégovoy le 2 avril 1992.
Louis Le Pensec quitte officiellement ses fonctions en même temps que le gouvernement le 29 mars 1993, suite aux élections législatives qui voient la victoire de la droite et la seconde cohabitation avec le gouvernement Balladur. Dominique Perben succède à Louis Le Pensec le 30 mars 1993 comme ministre des départements et territoires d'outre-mer.