2013-10-17
2019-12-16
Création (par Virginie POTIN)
2013-10-17
Révision (par Virginie GREGOIRE)
2018-02-02
Ajout : sources ; liens IR et identité, n°ISNI
Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR)
2019-12-16
P. Charbonnier, 16/12/2019 : modification forme autorisée du nom
Notice wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_socialiste_unifi%C3%A9_%28France%29
Notice autorité BnF n°FRBNF11872551
Archives nationales : fonds du Parti socialiste unifié (PSU) (581AP)
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Parti socialiste unifié (France ; 1960-1989)
identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France
050235
Parti socialiste unifié (France ; 1960-1989)
Parti socialiste unifié (France ; 1960-1989)
nom d'agent : forme préférée
1960-04-03
1989-11-24
Le PSU naît le 3 avril 1960 d'un double mouvement d'opposition : opposition à la guerre d'Algérie et opposition au soutien de la SFIO au « coup d'État » gaulliste de 1958. A sa fondation, il se situe politiquement entre la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), sociale-démocrate et le Parti communiste français (PCF). Le Congrès de 1960 entérine la fusion de trois formations politiques : le Parti socialiste autonome (PSA, dissidence SFIO), auquel appartiennent notamment Daniel Mayer, Édouard Depreux ou Pierre Mendès-France ; l'Union de la gauche socialiste (UGS), issue de la fusion en 1957 de la Nouvelle Gauche, du Mouvement de libération du peuple (MLP) et de la Jeune République (JR) ; d'un groupe de dissidents du PCF formé autour d'un journal (Tribune du communisme, dirigé par Jean Poperen, et auquel participent également François Furet, futur historien de la Révolution, critique du communisme, et Serge Mallet). Le PSU se dote d'une publication hebdomadaire :Tribune socialiste. A cet organe officiel, s'ajoute de fait durant quelques années, un autre hebdomadaire,France Observateur, dont la direction et la rédaction comprennent plusieurs membres du PSU.
La lutte contre la guerre et pour la paix en Algérie assure la cohésion du nouveau parti, du moins jusqu'en 1963. S'ouvre alors le temps des affrontements de tendances sur ce que doit être le PSU et sur la façon dont il doit s'inscrire dans la société et le paysage politique français. Sous la direction d'Édouard Depreux (1960-1967), Michel Rocard (1967-1973), Robert Chapuis (1973-1974), Michel Mousel (1974-1979), Huguette Bouchardeau (1979-1981), Jacques Salvator (1981-1983), Serge Depaquit (1983-1984) et Jean-Claude Le Scornet (1984-1989), le débat se poursuit jusqu'au XVIIIe congrès national : le 24 novembre 1989, à une majorité de plus de 75 % des mandats, le PSU s'autodissout.