2017-07-06
2017-09-01
Création (par Alexis DOUCHIN)
2017-07-06
ISNI inexistant. Notice d'autorité BnF inexistante.
Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR)
2017-08-25
Modification (par Mission.referentiels MISSION.REFERENTIELS)
2017-09-01
F. Clavaud, 1/09/17 : ajouté ISNI, lien d'identité vers notice BnF, autre forme du nom
Torchet, Charles, Histoire de l’abbaye royale de Notre-Dame de Chelles, Paris, Retaux-Bray, 1889, 2 vol. (327, 325 p.), en ligne : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k551412 et http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55142d
Valin-Johnson, Danielle, « Sculptures du XIIe siècle provenant de l’abbaye royale de Chelles », Bulletin monumental, t. 153, n° 1, année 1995, p. 23-46, en ligne : http://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1995_num_153_1_3530.
« Abbaye de Chelles », in Wikipédia, encyclopédie collaborative, en ligne : https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Chelles (consulté en juillet 2017).
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Abbaye Notre-Dame de Chelles (Seine-et-Marne, France ; 658?-1790)
identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France
051546
Abbaye Notre-Dame de Chelles (Seine-et-Marne, France ; 658?-1790)
Abbaye Notre-Dame de Chelles (Seine-et-Marne, France ; 658?-1790)
nom d'agent : forme préférée
Monastère Notre-Dame de Chelles (Seine-et-Marne, France ; 658?-1790)
Monastère Notre-Dame de Chelles (Seine-et-Marne, France ; 658?-1790)
0658-01-01
1790-02-13
Abbaye bénédictine royale de Chelles (Seine-et-Marne, France ; 658?-1790)
Abbaye bénédictine royale de Chelles (Seine-et-Marne, France ; 658?-1790)
0658-01-01
1790-02-13
Abbaye Notre-Dame, Sainte-Croix et Saint-Georges (Chelles, Seine-et-Marne)
Abbaye Notre-Dame, Sainte-Croix et Saint-Georges (Chelles, Seine-et-Marne)
0658-01-01
1790-02-13
0658-01-01
1790-02-13
13-19 février 1790 : décret portant interdiction des vœux monastiques et suppression des ordres religieux réguliers.
Autour de l’oratoire bâti par la reine Clotilde, épouse de Clovis, roi des Francs, dans lavillaroyale de Chelles au début du VIIe siècle, sainte Bathilde (626-680), veuve de Clovis II, roi de Neustrie et de Bourgogne, fonde vers 658-659 un monastère de femmes où elle se retire à la fin de sa vie. L’établissement voit se succéder, aux époques mérovingienne et carolingienne, plusieurs abbesses appartenant à la famille royale, et en particulier Gisèle (757-vers 810), sœur de l’empereur Charlemagne, qui joue un rôle intellectuel et religieux majeur dans l’histoire du monastère. Aux XIe-XIIIe siècles, on procède à la reconstruction de l’église abbatiale et du cloître (aujourd’hui détruits), ainsi que des églises Saint-Georges et Sainte-Croix. Placé sous la protection des rois de France, l’établissement paraît jouir d’une relative prospérité et compte toujours environ quatre-vingts religieuses entre le XIIIe et le XVIe siècle. L’abbaye est dévastée pendant la guerre de Cent Ans et les moniales trouvent refuge à Paris. Dès la fin du XVe siècle, le monastère connaît un renouveau important et réforme à sa suite plusieurs abbayes de l’Île-de-France dans les premières décennies du XVIe siècle. Le logis est reconstruit sous l’abbatiat de Louise-Adélaïde d’Orléans (1698-1743), fille du Régent. En supprimant les ordres religieux réguliers, le décret du 13 février 1790 met fin à l’existence de l’abbaye de Chelles.
La plupart des bâtiments sont démolis après leur vente comme biens nationaux en 1796. Seuls subsistent quelques vestiges aujourd’hui intégrés dans l’hôtel de ville (bassin, éléments du cloître et de l’abbatiale) ou visibles à ses abords (églises Saint-Georges et Sainte-Croix). Les reliques de l’abbaye sauvées par des habitants de Chelles lors de la fermeture du monastère sont rassemblées, après la Révolution, dans la châsse dite de saint Florus conservée depuis lors dans l’église paroissiale Saint-André.