2019-08-05
2022-05-11
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Notice Wikipedia : Surintendant des finances
Barbiche (Bernard), Les institutions de la monarchie française à l’époque moderne, XVIe –XVIIIe siècles, Paris, 1999, p. 256-257.
Antoine (Michel), « L’administration centrale des finances en France du XVIe au XVIIIe siècle », dans Le dur métier de roi. Études sur la civilisation politique de la France d’Ancien Régime, Paris, 1986, p. 31-60.
Barbiche (Bernard), « L'administration centrale des finances au temps de Sully », dans L'administration des finances sour l'Ancien Régime. Actes du colloque de Bercy, 22-23 février 1996, Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, 1997, p. 17-29.
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France. Surintendant des finances (1598-1661)
identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France
052333
France. Surintendant des finances (1598-1661)
France. Surintendant des finances (1598-1661)
nom d'agent : forme préférée
1598-01-01
1661-09-15
Règlement daté de Fontainebleau le 15 septembre 1661, supprimant la charge de surintendant (AN, E 1713, fol. 173r-175r)
Règlement daté de Paris le 5 février 1611 (BnF, Clairambault 362, fol. 2r, 8r-10r)
Organisation interne ou généalogie
1598 – 1611 : Maximilien de Béthune, baron puis marquis (1601) de Rosny, puis duc de Sully (1606)
1614 – 1619 : Pierre Jeannin
1619 – 1623 : Henri de Schomberg, comte de Nanteuil
1623 – 1624 : Charles, marquis de La Vieuville
1624 – 1626 : Jean Bochart de Champigny ; Michel de Marillac
1626 – 1632 : Antoine Coëffier de Ruzé, marquis d'Effiat
1632 – 1640 : Claude de Bullion ; Claude Bouthillier
1640 – 1643 : Claude Bouthillier
1643 – 1647 : Nicolas de Bailleul ; Claude de Mesmes, comte d'Avaux
1647 – 1648 : Michel Particelli d'Hémery
1648 – 1649 : Charles de La Porte, seigneur de La Meilleraye
1649 – 1650 : Michel Particelli d'Hémery ; Claude de Mesmes
1650 – 1651 : René de Longueil, marquis de Maisons
1651 – 1653 : Charles de La Vieuville, marquis puis duc de La Vieuville
1653 – 1659 : Nicolas Fouquet ; Abel Servien
1659 – 1661 : Nicolas Fouquet
Le règlement du 25 novembre 1594 avait supprimé la charge de surintendant et lui avait substitué un conseil de huit membres, auxquels devaient se joindre quatre des huit intendants et contrôleurs généraux, servant à tour de rôle. Maximilien de Béthune, seigneur de Rosny, y entre en 1596 et en prend la tête en 1598-1599, avec le titre de surintendant, sans cependant jamais en avoir été investi par un acte royal. En quelques années, sans tout à fait éradiquer le principe de collégialité de la direction des finances, il parvient à créer un véritable département ministériel, entièrement à sa main. Il n’est plus assisté que d’un contrôleur général des finances et d’un (1600-1605, 1608-1611) ou deux (1605-1608) intendants des finances, tandis que croît le nombre de collaborateurs qui lui sont directement rattachés.
Du surintendant, devenu duc de Sully en 1606, dépendaient un puis deux secrétaires, tandis que les intendants des finances et le contrôleur général disposaient chacun d’un commis. À leur tour, des clercs travaillaient sous les ordres des secrétaires et des commis. Bien que leur nombre ne soit pas connu – il devait du reste fluctuer d’une année sur l’autre – il apparaît que la plupart d’entre eux dépendaient des secrétaires, collaborateurs directs du surintendant. Par ailleurs, le montant des remboursements des frais de rédaction et de mise au net des actes, lettres et registres émanant de l’administration indique que le département des finances produisait à lui seul les deux tiers des écritures de la bureaucratie gouvernementale (hors chancellerie, et hors Trésor de l’Épargne).
Après la disgrâce de Sully en 1611, le règlement du 5 février 1611 institue un directoire de trois membres, restaurant ainsi le fonctionnement collégial qui avait prévalu au cours du XVIe siècle. Pourtant, dès 1614, Pierre Jeannin, déjà membre du conseil et contrôleur général, se voit à nouveau reconnaître le titre de surintendant. Dès lors, les surintendants se succèdent sans interruption jusqu’à la chute de Nicolas Fouquet. Ils sont désormais nommés par lettres de commission. L’organisation de la haute administration des finances reste cependant extrêmement fluide. À plusieurs reprises, la charge est exercée simultanément par deux personnes. Ainsi, Fouquet lui-même eut Abel Servien comme alter-ego de 1653 à 1659. Le nombre des intendants (8 en 1649, 12 en 1654, 4 en 1658, 2 en 1660) continue de varier, tandis que le contrôle général est assuré par un ou deux contrôleurs, quand la fonction n’est pas dévolue à un intendant, voire au surintendant lui-même.