2019-08-20 2019-08-21 Création (par Catherine MÉROT) 2019-08-20 création de notice Modification (par Catherine MÉROT) 2019-08-21 P. Charbonnier, 21/08/2019 : Pas de notice wikipédia sur la section, ISNI corrigé, forme autorisée du nom revue, correction lien chrono a pour prédecesseur en a pour successeur NP 3373 EHESS Brigitte Mazon, Aux origines de la VIe Section. Le rôle des fondations américaines (1920-1960), Paris, Edition du Cerf, 1988. L’école pratique des Hautes études. Invention, érudition, innovation, de 1868 à nos jours, Patrick Henriet (dir.), Paris, École Pratique des Hautes Études / Somogy éditions d'Art, 2018. text/xml FRAN_NP_052342.xml application/rdf+xml FRAN_Agent_052342.rdf École pratique des hautes études. Section Sciences économiques et sociales (Paris ; 1947-1975) identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France 052342 École pratique des hautes études. Section Sciences économiques et sociales (Paris ; 1947-1975) École pratique des hautes études. Section Sciences économiques et sociales (Paris ; 1947-1975) nom d'agent : forme préférée Ecole pratique des hautes études (Paris). VIe section Ecole pratique des hautes études (Paris). VIe section 1947-11-21 1975-01-23 arrêté du 21 novembre 1947 recréant une section "Sciences économliques et sociales" Arrêté du 17 mars 1948 créant la VIe section décret du 23 janvier 1975 transformant la VIe section de l'EPHE en École des hautres études en sciences sociales

Organisation interne ou généalogie

Le conseil d’administration de 1948 élit Lucien Febvre pour président, et Fernand Braudel comme secrétaire général. Au décès de Febvre en septembre 1956, Braudel lui succède comme président jusqu’en 1972, date à laquelle Jacques Le Goff lui succède. Avec l’aide de François Furet, ce dernier contribue en 1975 à transformer la « VIe section » en établissement universitaire indépendant, l'École des hautes études en sciences soicales (EHESS).
Par arrêté ministériel du 21 novembre 1947, la section « Sciences économiques et sociales » de l'EPHE (école pratique des hautrees études), dont le développement avait été suspendu après 1869 (création d'une 5e section, sans numéro, intitulée "sciences économiques et administratives), est en quelque sorte refondée à l’initiative du directeur de l’Enseignement supérieur du ministère de l’Education nationale, le physicien Pierre Auger (1899-1993). Le contexte est singulier : au lendemain d’une premier échec du Plan Langevin-Wallon et plus encore de l’adoption du plan Marshall en juin, Auger convainc la Fondation Rockefeller d’apporter les crédits nécessaires au développement d’une section délicate à déployer dans un contexte budgétaire tendu (Mazon, 1988). Il s’agit alors tout autant pour l’Enseignement supérieur de ne pas laisser le champs trop libre au CNRS, qui vient de fonder l’année précédente le Centre d’études sociologiques, tout en donnant aux sciences économiques (et sociales) une visibilité, sinon une autonomie, vis-à-vis des facultés de droit, que réclament le contexte intellectuel d’après-guerre et les financiers d’outre-atlantique. Charles Morazé (1913-2033), titulaire depuis 1944 de la chaire d’économie historique (créée en 1904 au sein de la IVe section de l’EPHE à la faveur d’une tentative de déploiement de l’éphémère section de 1869), sera dans les mois qui suivent la cheville ouvrière de cette nouvelle section, en associant à son destin Lucien Febvre, professeur au Collège de France et directeur d’études à la Ve Section. Malgré les réticences de la IVe section, la « VIe » voit effectivement le jour le 17 mars 1948 à la faveur d’un premier conseil d’administration réunissant auprès de Lucien Febvre, doyen de cette assemblée (né en 1878), Gabriel Le Bras (né en 1891, président de la Ve section et professeur d’histoire du droit canonique à la Faculté de droit de Paris), Ernest Labrousse (né en 1895, professeur d’histoire économique à la Sorbonne et directeur d’études à la IVe section), Pierre Petot (né en 1887, professeur d’histoire du droit à la Faculté de droit de Paris), Alexandre Koyré (né en 1892, directeur d’études à la Ve Section), et deux plus jeunes historiens de la IVe section (Charles Morazé donc, né en 1913, et Fernand Braudel, né en 1902).