2019-12-30 2020-01-02 Création (par Patricia GILLET) 2019-12-30 Modification (par Patricia GILLET) 2020-01-02 Site Internet de la FNDIRP (http://www.fndirp.fr/index.htm) Serge Wolikow, avec la collaboration de Jean Vigreux, Les combats de la mémoire. La FNDIRP de 1945 à nos jours, Paris, Le Cherche Midi, 2006 text/xml FRAN_NP_052431.xml application/rdf+xml FRAN_Agent_052431.rdf SIRET 775 688 807 000 12 Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (1945-....) identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France 052431 Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (1945-....) Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (1945-....) nom d'agent : forme préférée Fédération nationale des déportés et internés politiques Fédération nationale des déportés et internés politiques 1945-10-01 1946-01-31 FNDIRP FNDIRP 1945-10-01 1945-10-01 La Fédération nationale des déportés et internés politiques (FNDIP) voit le jour lors d’un premier congrès fondateur en octobre 1945, à l’instigation de Frédéric-Henri Manhès (1889-1959), adjoint de Jean Moulin, compagnon de route du Parti communiste, et de Marcel Paul (1900-1982), syndicaliste et militant communiste, ministre du général de Gaulle en 1945, tous deux déportés à Buchenwald. Elle prend en janvier 1946 le nom de Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (FNDIRP), avec le statut d’« association loi de 1901 » et occupe l’immeuble du 10, rue Leroux, dans le seizième arrondissement de Paris. La FNDIRP rassemble toutes les catégories de victimes du nazisme et de la collaboration pendant la Seconde Guerre mondiale : déportés, internés, combattants de la Résistance, persécutés au nom d’une idéologie raciste, exilés, patriotes résistants à l’occupation (PRO) et leurs descendants, familles de disparus, de fusillés, de massacrés. Elle développe depuis l’origine de multiples activités : • Médico-sociales : les missions de soin et d’entraide sont un trait caractéristique de la FNDIRP, qui compte en ses rangs de nombreux médecins déportés. Elle est ainsi à l’origine de plusieurs établissements médico-sociaux : un à Paris, le dispensaire de la rue Leroux, devenu le Centre de santé Alice Grosperrin, et trois à Fleury-Mérogis (Essonne), le Centre de réadaptation professionnelle Jean Moulin, inauguré en 1948 pour soigner les séquelles de la déportation, la clinique Frédéric-Henri Manhès, ouverte en octobre 1965 et, depuis avril 1985, la maison de retraite Marcel Paul. • Mémorielles : la Fédération participe au Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD) ; elle a instauré un prix universitaire, le prix Marcel Paul, remis annuellement jusqu’en 2012 ; elle participe à l'écriture du message des déportés, lu le dernier dimanche d'avril lors de la Journée nationale de la déportation. Elle a également des activités éditoriales sur la Seconde Guerre mondiale, publie un journal,Le Patriote résistant, et œuvre à la préservation des mémoriaux des camps, ainsi qu’à la lutte contre le négationnisme. En 1990, avec l’Union des mutuelles d’Île-de-France (UMIF), elle a été à l’origine de la création de la Fondation pour la mémoire de la déportation (FMD). • Judiciaires et juridiques : Marie-Claude Vaillant-Couturier, rescapée d’Auschwitz et de Ravensbrück, et Maurice Lampe, ancien de Mauthausen, ont représenté la FNDIRP au procès de Nuremberg. Celle-ci s’est par ailleurs portée partie civile dans les trois grands procès pour crimes contre l’humanité instruits en France, ceux de Klaus Barbie, Paul Touvier et Maurice Papon. Elle a aussi fait porter ses efforts sur le statut des déportés et le droit à réparation pour les victimes du nazisme et leurs familles. • Internationales : la FNDIRP entend contribuer aux efforts de paix, de désarmement et de développement, en soutenant les constructions d’infrastructures (puits, barrages, maternités) en Afrique et en finançant des prothèses pour les victimes des mines anti-personnel. Elle a été par ailleurs l’un des artisans de l’ouverture à la recherche historique des archives du Service international de recherche de Bad Arolsen.