2021-06-28 2021-10-19 Création (par Louise GAILLARD) 2021-06-28 Notice rédigée par Anaelle Herrewyn et Erwan Desnault, sous la direction de Marine Zelverte (Centre de recherche et de restauration des musées de France), juin 2021. Pas de notice Wikipedia au 28/06/2021. Modification (par Geneviève PROFIT) 2021-10-19 P. Charbonnier, 19/11/2021 : pas d'ISNI, modification forme autorisée du nom Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France. « Service de restauration des musées de France » (https://c2rmf.fr/art-et-science/une-longue-histoire/service-de-restauration-des-musees-de-france) BRESC-BAUTIER (Geneviève) (dir.). Histoire du Louvre. Dictionnaire thématique et culturel, vol 3. Paris, Fayard, 2016 BERTHELE (Odette). Émile Rostain (1914-2000). Restaurateur de peintures. Mémoire d’étude (1ère année, 2e cycle), École du Louvre, 2009 CABILLIC-QUARDON (Isabelle). Jean-Gabriel Goulinat, chef de l’atelier de restauration des peintures des musées nationaux, 1935-1971. Mémoire de master 2 en histoire de l’art et archéologie, Université Paris IV, 2006 ÉMILE-MÂLE (Gilberte). Pour une histoire de la restauration des peintures en France. Paris, INP, 2008 text/xml FRAN_NP_052993.xml application/rdf+xml FRAN_Agent_052993.rdf France. Ministère de la Culture. Direction des musées de France. Service de restauration des peintures des musées nationaux (1966-1990) identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France 052993 France. Ministère de la Culture. Direction des musées de France. Service de restauration des peintures des musées nationaux (1966-1990) France. Ministère de la Culture. Direction des musées de France. Service de restauration des peintures des musées nationaux (1966-1990) nom d'agent : forme préférée SRPMN SRPMN 1966-01-01 1990-12-31 1986-01-01 1990-12-31 1966-01-01 1986-12-31 (restauration d'oeuvres d'art) Le service de restauration des peintures des musées nationaux (SRPMN) est créé en 1966 et s’inscrit dans la continuité de l’atelier de restauration du Louvre, fondé en 1935, qui était dirigé par Jean-Gabriel Goulinat, sous la supervision du conservateur en chef du département des peintures. La création du SRPMN le sépare de la direction du Louvre, ce service étant désormais dépendant de la direction des musées de France ; en outre, sa fondation est conjointe à celle du service de restauration des musées classés et contrôlés (SRMCC), fondations qui répondent notamment à la hausse des demandes exprimées par les autres musées (nationaux comme de province) en matière de restauration, qui ont nécessité l’élargissement des prérogatives initiales de l’atelier. L’objectif de ce nouveau service autonome est d’assurer la préservation et la conservation des peintures des musées nationaux, dont les membres du service peuvent élargir leurs activités en étant amenés à jouer un rôle de conseil technique et de prestation auprès des conservateurs des institutions publiques non comprises au sein des musées nationaux. Le service semble avoir été constitué de plusieurs ateliers dont notamment l’ébénisterie spécialisée (chargée du traitement des supports de bois de la peinture) et un atelier de rentoilage des peintures des musées nationaux, dirigé par Émile Rostain, qui était vraisemblablement commun au SRPMN et au SRMCC. Le SRPMN passe en 1971 sous la direction de la conservatrice et historienne de l’art Gilberte Émile-Mâle, héritière de Germain Bazin, qui poursuit la politique de ce dernier. Celle-ci assure à son service des locaux plus vastes, d’abord situés dans le Petit Bourbon, puis complétés par des espaces supplémentaires, notamment situés dans la cour Carrée, qui permettent aux restaurateurs d’accueillir toutes les œuvres nécessitant intervention, mais également d’assurer la praticité de la restauration des grands formats. Une nouvelle génération de restaurateurs en peinture rejoint l’équipe originelle formée autour Jean-Gabriel Goulinat en 1935, équipe qui s’agrandit et se féminise lors des concours de recrutement en 1963 et en 1973. Jean-Gabriel Goulinat cesse ses fonctions en 1971 et est remplacé par Jacques Roullet. La direction assurée par Gilberte Émile-Mâle, qui se situe dans la lignée de Germain Bazin, marque un nouvel élan au sein du service. Cette dernière assure l’obtention de moyens nécessaires aux interventions ainsi que des locaux propres aux ateliers ; sensible aux nouvelles techniques et méthodes de restauration, sa direction marque le début d’une diversification des procédés, d’une collaboration avec d’autres entités et d’une réflexion autour du principe d’intervention minimale. La suite de Gilberte Émile-Mâle en tant que directrice du service est assurée par sa collègue Ségolène Bergeon-Langle, avant de passer à Nathalie Volle en 1988. Les locaux du SRPMN, ainsi que ceux du SRMCC, déménagent de concert en 1986 au sein de la Petite Écurie du Roi à Versailles. Le SRPMN est dissout en 1991 à la faveur d’une fusion avec le SRMCC et l’atelier des techniciens et des chefs de travaux d’art de la direction des musées de France.