2014-01-16
2020-02-28
Création (par Pascal DAVID)
2014-01-16
F. Clavaud, 16 janvier 2014 : ajout n° notice BnF et changement forme du nom.
Révision (par Constance DE VERGNETTE DE LAMOTTE)
2018-01-11
Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR)
2020-02-28
P. Charbonnier, 28/02/2020 : suppression liens 51916 et 52410 déjà présents en sens inverse, ajout lien d’asso vers 50516
Archives nationales, fonds Montholon et Sémonville (115AP).
Notice d'autorité BnF n° FRBNF15096360
Article Famille de Montholon de Wikipédia en français (auteurs)
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Montholon (famille de ; 1401-2000)
identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France
050516
Montholon (famille de ; 1401-2000)
Montholon (famille de ; 1401-2000)
nom d'agent : forme préférée
1401-01-01
2000-12-31
Originaire de Montholon (dép. de l'Yonne), en Bourgogne près d’Autun, la famille de Montholon appartient à la noblesse de robe. Au XVIe siècle, François de Montholon (1490-1543) est avocat général, président à mortier au parlement de Paris puis garde des sceaux de France (1542). Son fils, lui aussi prénommé François (mort en 1558), est avocat puis garde des sceaux (1558). En 1789, à la mort du marquis Mathieu de Montholon (1753-1788), ses enfants sont adoptés par Charles-Louis Huguet de Sémonville, second mari d'Angélique-Aimée de Rostaing (1756-1842). Charles-Louis Huguet de Sémonville sera fait par Bonaparte conseiller d’État, sénateur, puis comte d'Empire.
Son fils adoptif, Charles Tristan, marquis de Montholon (1783-1853) fait une rapide carrière dans les armées napoléoniennes. Affecté à l'état-major de la Grande Armée en septembre 1805, il obtient la Légion d'honneur en 1806 et le grade de chef d’escadrons en 1807. En mai 1809 il est fait comte de Sémonville, sur transmission du titre de son beau-père qui avait constitué un majorat à cet effet. En janvier 1812 Montholon quitte l’armée pour embrasser la carrière diplomatique en devenant ministre plénipotentiaire auprès du grand-duc de Wurtzbourg, ci-devant grand-duc de Toscane. En juillet 1812 il épouse Albine de Vassal,divorcée de son deuxième mari, le baron Daniel Roger. Ce mariage, réprouvé par Naploéon, lui vaut sa destitution. Montholon se retire dans son château de Changy (Loiret), puis offre ses services en 1814 à Louis XVIII lors de la Première Restauration. Celui-ci le nomme maréchal de camp, ce qui n'empêche pas Montholon de présenter à nouveau ses services à l'Empereur en 1815 lors des Cent-Jours. Il accompagne finalement l'Empereur à Sainte-Hélène avec sa femme Albine, le général Bertrand et le général Gourgaud. Rentré en France en 1821 apès la mort de Napoléon, il publie avec Gourgaud lesMémoires pour servir à l'histoire de France sous Napoléon(8 vol., 1822-1825).
La branche aînée des Montholon s'établit en Amérique du Nord par le mariage en 1837 à Washington de Charles-Frédéric, le fils du général Charles-Tristan de Montholon, avec Victoire Gratiot, fille d'un général du Génie des États-Unis d'Amérique.
La branche cadette issue du fils cadet de Mathieu de Sémonville, Louis-Désiré, est représentée par Aimé de Montholon, fils de Louis-François-Alphonse et de Sidonie de Moreton-Chabrillan, qui se fait concéder en 1903 le titre italien de prince Umbriano et Precetto. Le prince de Montholon, qui n'avait pas d'enfants, adopte Jean et François de Montholon-Sémonville, petits-fils de Charles-Frédéric.