2019-09-27 2020-07-02 Création (par Véronique AUBER) 2019-09-27 pas de notice wikipédia, pas de notice BnF Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR) 2020-07-02 P. Charbonnier, 02/07/2020 : suppression lien familial vers 52360 et 52367 (liens inverses présents), indexation lieu revue, modification forme autorisée du nom Les informations ont été extraites de l’introduction de l’inventaire semi-analytique du fonds Taillepied de Bondy (177AP). text/xml FRAN_NP_052366.xml application/rdf+xml FRAN_Agent_052366.rdf Taillepied (famille ; 1601-1900) identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France 052366 Taillepied (famille ; 1601-1900) Taillepied (famille ; 1601-1900) nom d'agent : forme préférée 1601-01-01 1900-12-31 La famille Taillepied est, au XVIIIe siècle, une famille de financiers. Toutefois, un ancêtre, Jacques Taillepied, mort en 1720, a été écuyer et huissier de la chambre de la reine. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, on trouve un Jean-Baptiste Adéodat, sieur de Bondy et receveur général des finances ; franc-maçon, il était un adepte de la Loge des Amis réunis. Son fils, Pierre-Marie Taillepied de Bondy (1766-1847) a commencé sa carrière en tant que financier, comme son père, mais les troubles liés à la Révolution l’ont finalement orienté vers la carrière politique. Chambellan de Napoléon Ier, il est fait baron, puis comte d’Empire, avant de devenir préfet du Rhône (1810-1814). Devenu député de l’Indre sous la Restauration, il finit sa carrière sous Louis-Philippe comme préfet de la Seine (1831-1833) puis ministre de la Maison du Roi, chambellan de la reine Marie-Amélie et intendant général de la liste civile. De son mariage avec Anne-Sophie Hamelin, fille d’un commis des finances d’Ancien Régime sont nés deux fils : Adolphe-Charles (1795-1821), attaché d’ambassade, et François-Marie (1802-1890). Ce dernier suit les traces politiques de son père : il est préfet de 1830 à 1841 et membre de la Chambre des pairs jusqu’à la chute de la Monarchie de Juillet. Ses convictions orléanistes l’écartent ensuite de la politique sous le Second Empire mais il y revient en 1871 en tant que député de l’Indre. Il siège au Sénat de 1876 à 1890.