2013-04-23 2025-08-07 Dérivation (Import_SIA) 2013-04-23 Modification (par le Lab) 2025-08-07 X. Shen : ajout de l'identifiant de l'agent dans le référentiel d'indexation des AnF Révision (par Véronique AUBER) 2020-01-15 Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR) 2020-06-16 P. Charbonnier, 16/06/2020 : description des liens revus, indexation lieu revue Révision (par Vivien BARRO) 2020-12-16 Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR) 2022-07-26 26/07/2022, J. Gaillard : Ajout identifiant Wikidata | Ajout index lieu | Corrections index activités | Ajout liens d'identité (IdRef, Maitron) Notice d’autorité de la BNF n° :  FRBNF12024009 Notice wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Fiterman Archives nationales, fonds Fiterman (706 AP) text/xml FRAN_NP_009220.xml 9841/FIT application/rdf+xml FRAN_Agent_009220.rdf Fiterman, Charles (1933-....) identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France 009220 identifiant assigné à cet agent dans le référentiel dit d'indexation des personnes physiques (FRAN_RI_012) du SIA des Archives nationales de France d699mu1wtcn--xl03y1p5phrd Fiterman, Charles (1933-....) Fiterman, Charles (1933-....) nom d'agent : forme préférée 1933-12-28 Adhérent au parti communiste 1981-01-01 1984-12-31 Ministre des transports 1978-01-01 1988-12-31 Député de la 2e circonscription du Val-de-Marne (1978-1981) et du Rhône (1986-1988) 1973-01-01 2014-12-31 Conseiller général de Villejuif (1973-1979), maire de Tavernes (1989-2001). premier adjoint au maire de Tavernes (2001-2014). Charles Fiterman, né Chilek Fiterman, naît le 28 décembre 1933 à Saint-Étienne dans une famille de juifs polonais. Son père Moszek Berko Fiterman (dit Maurice), est marchand forain, et sa mère Laja (ou Laya) Rozenblum, femme au foyer. Son père, déporté à Auschwitz, décède en mai 1944. Charles, lui, échappe à la déportation grâce à son placement en 1942 chez des paysans dans le parc du Pilat. Il revient à Saint-Étienne après la fin de la guerre et reprend l’école. Très bon élève pendant tout son parcours scolaire, il obtient une dispense pour entrer dans un centre de formation professionnelle où il réussit, en trois ans, un CAP d’électricien. En 1951, il devient adhérent du parti communiste français (PCF). Entré dans l’appareil communiste en 1962, il est permanent rattaché à la section éducation. En 1965, il devient le secrétaire de Waldeck Rochet, secrétaire général du parti. Au départ de Rochet, Georges Marchais le garde près de lui dans les mêmes fonctions. En 1973, il décide de se présenter à des élections dans le Val-de-Marne et est élu conseiller général de Villejuif (1973-1979), puis, en 1978, député de la deuxième circonscription de Choisy-le-Roi (1978-1981). En 1981, la victoire de François Mitterrand qui s’allie avec le PCF lui permet d’accéder au gouvernement. Parmi les quatre ministres communistes entrés au gouvernement, il est spécifiquement chargé des transports. Désormais quatrième personnage de l’Etat, il fait voter la Loi d’orientation des transports intérieurs le 30 décembre 1982, dite loi LOTI. Organisant les transports publics en France, elle affirme un droit au transport devant permettre de se déplacer « dans des conditions raisonnables d’accès, de qualité et de prix ainsi que de coûts pour la collectivité ». Dès 1984, cependant, des divergences commencent à apparaître au gouvernement entre communistes et socialistes. Ainsi, Charles Fiterman s’oppose au premier ministre Pierre Mauroy en février 1984 sur la manière de gérer la grève des camionneurs. Lorsque Laurent Fabius est chargé à son tour de former un gouvernement en juillet 1984, les communistes quittent le gouvernement. Charles Fiterman se représente aux élections législatives en 1986, cette fois dans le Rhône. Il retrouve alors son siège à l’Assemblée nationale mais ne le garde que deux ans, jusqu’en 1988. Il est de nouveau battu lors des législatives de 1993, dans la Loire cette fois-ci. A partir de 1989, face aux bouleversements intervenus dans le monde communiste, il cherche à refonder le parti, du moins à infléchir sa ligne politique. Devenu un « refondateur », il est considéré dès lors avec méfiance. En 1993, il appelle à la convocation d’Assises du communisme pour créer un nouveau parti de transformation sociale. En 1994, il participe à la création de la Convention pour une alternative progressiste (CAP), qui soutient la candidature de l’écologiste Dominique Voynet à l'élection présidentielle de 1995. Au nom de la CAP, il participe aux Journées d'été des Verts en 1996, où est lancé le processus de la « gauche plurielle », aux côtés de Dominique Voynet, Lionel Jospin et Robert Hue, qui ramènera la gauche au pouvoir en 1997. En 1998, il rejoint les rangs du parti socialiste, qu’il quittera en 2017. L’année suivante, en 1999, il est nommé membre du Conseil économique, social et environnemental, et effectue deux mandats successifs jusqu'en 2009. Il est maire du village de Tavernes, dans le Var, de 1989 à 2001. A cette date, il laisse la place de maire a sa première-adjointe, Danielle Sault, mais reste premier adjoint au maire de 2001 à 2014.