2013-04-23
2017-05-23
Dérivation (Migration ETANOT)
2013-04-23
Révision (par Marie-Françoise LIMON-BONNET)
2016-10-20
Modification (par Marie-Françoise LIMON-BONNET)
2016-10-24
Modification (par Mission.referentiels MISSION.REFERENTIELS)
2017-05-23
F. Clavaud, 23 mai 2017 : revu le nom et l'activité
Philippe BERTHOLET, Etudes et notaires parisiens en 1803, au moment de la loi du 25 ventôse an XI (16 mars 1803), Paris, 2004, p. 136-137.
Jean-Paul POISSON, "La sociabilité des notaires parisiens à la fin du XVIIIe siècle : l'exemple des fêtes de famille en 1782 chez le notaire Paulmier", dans Le Gnomon, revue internationale d'histoire du notariat, n°40, novembre 1984, p. 19-46 (repris dans Notaires et société. Travaux d'histoire et de sociologie notariale, t. II, p. 73-92).
Jean-Paul POISSON, "Un notaire mémorialiste de la Révolution française", dans Le Gnomon, revue internationale d'histoire du notariat, mars-avril 1994 (repris dans Etudes notariales, t. II, p. 82-84).
MC/ET/CI/701, 20 mai 1787 : contrat de mariage.
MC/ET/CI/663, 4 octobre 1782 : traité d'office.
MC/ET/LIV/1115, 8 mars 1809 : inventaire après décès.
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Paulmier, Charles Pierre (1750-1809)
identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France
010855
Paulmier, Charles Pierre (1750-1809)
Paulmier, Charles Pierre (1750-1809)
nom d'agent : forme préférée
Paulmier, Charles-Pierre
Paulmier, Charles-Pierre
1750-11-03
1809-02-20
1782-10-22
1804-04-18
1782-10-22
1804-04-18
notaire à Paris
Charles Pierre Paulmier, sur nommé "Fay" par les siens, est né le 3 novembre 1750, à Nemours (Seine-et-Marne). Il est le fils dernier né de Claude Paulmier, marchand à Nemours, échevin de cette ville, et entrepreneur des pépinières royales, et de Catherine Garnier. Ses parents s'étaient mariés le 11 août 1732 et, le 11 août 1782, ils fêtèrent chez Pierre Paulmier, leur fils aîné, aussi notaire à Paris, rue Saint-Victor, près la place Maubert, leurs noces d'or. Le récit des festivités, qui comprend un portrait littéraire de Charles Pierre alors qu'il va devenir notaire, nous est conservé dans un livret composé par un autre de leur fils, procureur au Châtelet de Paris, manuscrit analysé en 1984 par l'historien Jean-Paul Poisson qui y avait eu accès.
Charles Pierre Paulmier est donc le frère cadet du notaire Pierre Paulmier. C'est aussi son filleul. Un de leurs frères, Louis, est depuis 1766 procureur au Châtelet de Paris ; c'est celui qui rédige le manuscrit familial. Ce dernier est père de 3 enfants. Un frère est resté à Nemours où il reprend le commerce paternel, une soeur est mariée à Crécy à M. Lefèvre.
Charles Pierre devient notaire en 1782, dans une étude différente de celle de son aîné, située 110, rue Neuve-des-Petits-Champs,vis-à-vis le Contrôle(LXVII). Il acquiert son office d'Achille Pinon, le 4 octobre 1782.
Les Paulmier sont alliés aux familles des notaires Jean Petit, Antoine Gobert et Pierre Laroche.
Jean-Paul Poisson a analysé brièvement d'après les répertoires l'activité notariale de Charles Pierre Paulmier et de son prédécesseur, Achille Pinon, autour de 1782, date des festivités familiales et année où Charles Pierre devient notaire : l'étude LXVII reçoit 341 actes cette année-là, soit une moyenne de 28 par mois, contre 647 actes, soit 54 par mois, pour celle de son frère aîné Pierre, qu'il compare à celle des notaires Gobert (45) et Petit (70). Parmi les clients en 1782, il relève "les Intéressés en la manufacture des Glaces", "La Nitrière artificielle", les noms du marquis de Mirabeau, le comte d'Estaing, les familles de Bougainville, de Guéménée, Law, etc.
Il épouse Marie Lenoir de Bligny en mai 1787 dont il divorce en 1804.
Pendant la Révolution, Charles Pierre Paulmier, ainsi que 42 autres notaires parisiens, est choisi comme électeur à l'Assemblée électorale par son disctrict ; cependant, comme beaucoup de confrères dont le renouvellement du certificat de civisme avait été refusé, il fut destitué le 9 février 1794 ; il obtint finalement son visa en août 1794 et reprendre ses fonctions qu'il exerça jusqu'au 18 avril 1804, date à laquelle Auguste Jay lui succéda.
Il meurt le 20 février 1809 à Paris. Son inventaire est commencé le 8 mars 1809.