2014-05-20
2025-08-07
Création (par Zénaïde ANDRIEU-ROMANEIX)
2014-05-20
F. Clavaud, 20 mai 2014 : changé forme du nom, ajouté n°s ISNI et notice BnF
Modification (par le Lab)
2025-08-07
X. Shen : ajout de l'identifiant de l'agent dans le référentiel d'indexation des AnF
Révision (par Zénaïde ANDRIEU-ROMANEIX)
2017-07-11
Ajout lien IR le 12/07/2017
Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR)
2017-11-29
Archives nationales, Fonds Paul Reynaud (74 AP).
Notice d'autorité BnF n° FRBNF11921739
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Reynaud, Paul (1878-1966)
identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France
050246
identifiant assigné à cet agent dans le référentiel dit d'indexation des personnes physiques (FRAN_RI_012) du SIA des Archives nationales de France
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Reynaud, Paul (1878-1966)
Reynaud, Paul (1878-1966)
nom d'agent : forme préférée
1878-10-15
1966-09-21
1953-06-28
1954-01-16
1948-01-01
1953-12-31
1946-01-01
1962-12-31
1940-03-20
1940-06-16
1930-01-01
1940-12-31
1919-01-01
1940-12-31
Diplômé de l'École des hautes études commerciales, Paul Reynaud suit également des études de droit et commence une carrière d'avocat mais se tourne rapidement vers la politique.
Membre de l’Alliance démocratique, il devient député des Basses-Alpes (1919-1924) puis de Paris (1928-1940). Il participe à plusieurs gouvernements de la IIIe République : ministre des Finances (1930), ministre des Colonies (1931-1932), puis ministre de la Justice et du Contrôle des administrations publiques (1932). Dans l'entre-deux guerres, Paul Reynaud apparaît comme l'un des parlementaires les plus lucides sur l'imminence d'un nouveau conflit. Il dénonce en particulier les faiblesses de la défense militaire française et défend, en vain, le projet du colonel Charles de Gaulle de constituer un corps cuirassé.
Après un passage comme ministre de la Justice (1938), il se voit à nouveau confier le portefeuille des Finances (1938-1940). Il mène une politique de réduction du déficit budgétaire et d'augmentation des dépenses militaires. Il finance l'effort d'armement en particulier par l'émission de bons d'armement. Pour assurer le succès de ces nouvelles valeurs du Trésor, il innove en matière de communication gouvernementale en instituant un service de propagande pour les émissions du Trésor. Durant la « drôle de guerre », il prend la tête du Gouvernement et cumule la présidence du Conseil avec le porte-feuille des Affaires étrangères (21 mars-18 mai 1940), puis avec celui de la Défense nationale et de la Guerre (18 mai-5 juin 1940), et enfin les deux ensembles (5-16 juin 1940). Il s’oppose à une partie de son gouvernement favorable à l’armistice avec les Allemands et remet sa démission au Président Lebrun le 16 juin 1940.
Arrêté et jugé en 1940 devant la cour de Riom, il est interné en France puis déporté par les Allemands en novembre 1941. Il est libéré en 1945. Réélu député en 1946 il participe à trois gouvernements entre 1948 et 1953. À nouveau nommé président du Conseil en 1953 par le Président Auriol, il échoue à obtenir la confiance de l’Assemblée nationale. Il quitte son dernier mandat de parlementaire en 1962 après avoir en 1958 soutenu l’arrivée au pouvoir du général de Gaulle, son ancien protégé, et présidé le comité consultatif constitutionnel qui jette les bases de la Ve République. Néanmoins, il s’oppose à la politique menée par le général de Gaulle et par son Premier ministre Georges Pompidou, au point d’appeler à voter François Mitterrand au second tour de l’élection présidentielle de 1965.