2013-12-19
2025-08-07
Création (par Zénaïde ANDRIEU-ROMANEIX)
2013-12-19
F. Clavaud, 17 décembre 2013 : changement forme du nom et ajout n° de notice d'autorité BnF.
Modification (par le Lab)
2025-08-07
X. Shen : ajout de l'identifiant de l'agent dans le référentiel d'indexation des AnF
Révision (par Zénaïde ANDRIEU-ROMANEIX)
2017-07-17
Notice révisée le 17/07/2017 : lien IR, ISNI, sources (Wikipédia), descripteurs activités et lieux, lien identité vers BnF et Wikipédia, lien association ministère de la Construction et Assemblée nationale.
Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR)
2018-01-16
Archives nationales, Fonds Eugène Claudius-Petit (538 AP), Fonds Jacques Bador (627 AP).
Notice d'autorité BnF n° FRBNF14055589
Notice Wikipédia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Eugène_Claudius-Petit)
text/xml
FRAN_NP_050349.xml
application/rdf+xml
FRAN_Agent_050349.rdf
Claudius-Petit, Eugène (1907-1989)
identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France
050349
identifiant assigné à cet agent dans le référentiel dit d'indexation des personnes physiques (FRAN_RI_012) du SIA des Archives nationales de France
d699mu2rux6--10c4u0e53sgzj
Claudius-Petit, Eugène (1907-1989)
Claudius-Petit, Eugène (1907-1989)
nom d'agent : forme préférée
Petit, Eugène (1907-1989)
Petit, Eugène (1907-1989)
1907-05-22
1989-10-24
1973-01-01
1978-12-31
député
1953-01-01
1971-12-31
maire
1945-01-01
1973-12-31
député
membre du mouvement de résistance "Franc-Tireur" sous le nom de "Claudius"
1948-01-01
1954-12-31
ministre de la Reconstruction et de l'urbanisme (1948-1953) ; ministre du Travail et de la Sécurité sociale (19 juin-3 septembre 1954)
1945-01-01
1978-12-31
député de la Loire (1945-1956, 1958-1962 et 1967-1973) ; député de Paris (1973-1978)
Ébéniste puis professeur de dessin, Eugène Petit (1907-1989) a acquis son surnom de Claudius dans la Résistance. Son action au ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, de 1948 à 1953, s’est avant tout caractérisée par un effort de décentralisation et de déconcentration ; c’est également lui qui a lancé les premiers plans nationaux d’aménagement du territoire. Fervent européen, il démissionne du cabinet Mendès-France après l’échec de la Communauté européenne de défense en septembre 1954, et ne reviendra plus au gouvernement. Eugène Claudius-Petit, qui était l’un des fondateurs de l’Union démocratique et socialiste de la Résistance (U.D.S.R.), se rapproche des gaullistes après 1958, puis du centre droit (Progrès et démocratie moderne, Union centriste, puis Centre Démocratie et Progrès et enfin Centre des démocrates sociaux), s’intéressant surtout aux questions liées aux droits de l’homme et au logement social.
En 1959, Eugène Claudius-Petit est élu vice-président de l’Assemblée nationale. À partir des années 1960, il cumule les fonctions. Il est simultanément président de l’Union centrale des arts décoratifs et du Centre national d’études et d’initiatives du logement. Président du comité d’expansion de la Loire (1959-1973), il a recours, dans sa propre ville de Firminy, à des urbanistes et des architectes novateurs, tels Le Corbusier. Mais surtout, il fonde et préside la Société nationale de construction de logements pour les travailleurs immigrés (Sonacotra) de 1956 à 1977. Au tout début des années 1960, celle-ci est submergée par le besoin en logement provisoire des rapatriés d’Algérie. Très rapidement, l’activité de la société se diversifie et passe du locatif aux cités de transit, du préfabriqué aux opérations d’accession à la propriété, du foyer pour travailleurs migrants, jeunes travailleurs ou personnes âgées aux opérations de rénovation urbaine ou de résorption de bidonvilles, comme celui de Nanterre, par exemple. Pour réaliser un tel travail, E. Claudius-Petit s’adjoint les services de sociétés HLM pour les régions dont les besoins sont plus importants. Cinq sociétés sont ainsi créées : « Logi-Est » à Metz, « Logirel » à Lyon, « Logirem » à Marseille, « Logirep » à Paris et « Logi-Ouest » à Angers. À soixante-dix ans, il quitte définitivement la Sonacotra. En 1978, il se retire de la vie politique, néanmoins il continue ponctuellement de se mêler de politique ou d’architecture. E. Claudius-Petit meurt à Paris le 24 octobre 1989.