2013-09-03
2022-09-28
Création (par Vanessa ASPART)
2013-09-03
pas d'ISNI
Modification (par Isabelle ARISTIDE-HASTIR)
2022-09-28
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ROBERT (Adolphe) et COUGNY (Gaston), Dictionnaire des parlementaires français comprenant tous les Mémoires des Assemblées françaises et tous les Ministres français, depuis le 1er mai 1789 jusqu’au 1er mai 1889, avec leurs noms, état civil, états de services, actes politiques, votes parlementaires, etc., , Paris, éditeur Bourloton, 1890, tome II, p. 338-339.
Archives nationales, fonds Denjoy (656 AP)
Notice Wikipedia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Denjoy)
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Denjoy, Jean-François-Polynice (1814-1860)
identifiant de l'agent dans le référentiel des producteurs du SIA des Archives nationales de France
050489
Denjoy, Jean-François-Polynice (1814-1860)
Denjoy, Jean-François-Polynice (1814-1860)
nom d'agent : forme préférée
1814-06-16
1860-09-05
Député de Gironde de 1848 à 1851
Sous-préfet de Loudéac (Côtes-du-Nord) de 1844 à 1847. Sous-préfet de Lesparre (Gironde) de 1847 à 1848
Conseiller général de la Gironde de 1849 à 1860.
Jean-François-Polynice Denjoy (1814-1860) naît à Lectoure (Gers) le 16 juin 1814. Il fait ses études de droit à Paris et devient avocat, comme son père Jean. Nommé inspecteur primaire dans le Gers en 1833, il donne sa démission trois ans plus tard, en 1836. Il se fait alors inscrire au barreau d’Auch et reprend sa carrière d’avocat. Il s’y fait remarquer pour ses compétences, ce qui lui vaut d’être nommé sous-préfet de Loudéac (Côtes-du-Nord) en 1844, puis de Lesparre (Gironde), en 1847. La chute de la Monarchie de Juillet entraîne sa démission et les débuts de sa carrière parlementaire. Il est en effet élu représentant de la Gironde à l’Assemblée constituante du 23 avril 1848, puis député à l’Assemblée législative de 1849. Opposant acharné de la République, il siège à droite à l’Assemblée : il vote ainsi pour les poursuites contre Louis Blanc, contre l’abolition de la peine de mort, contre le droit au travail. Rallié à l’Empire, il entre au Conseil d’État après le coup d’État du 2 décembre 1851 et y siège dans la section de l’Intérieur jusqu’à sa mort, à Bordeaux, le 5 septembre 1860. Il est également conseiller général de la Gironde de 1849 à 1860.
En 1844, il épouse Mathilde Bouet devenant ainsi, par alliance, parent de Narcisse-Achille, comte de Salvandy, ministre de l’Instruction publique et homme politique en vue. Ils ont six enfants : Marie (1848-1922 ?), qui épouse en 1880 Ferdinand Louis Auguste Le Mercier de Richemont, commandant de cavalerie ; André (1852-1895), jésuite, mort aumônier militaire à Madagascar, et Jean (1854-1887), employé de la Banque hypothécaire de France, mort lieutenant au Tonkin, ainsi que trois enfants morts en bas âge.
Il est nommé officier de la Légion d’honneur le 6 août 1860.